jeudi 30 septembre 2010

Tour du monde : bilan chiffré


Quelques chiffres pour clore mon blog et conclure mon tour du monde.

Pendant ces 4 mois :
- je me suis déplacé dans 16 pays différents en Europe, en Amérique du nord, du sud ou en Asie
- j'ai utilisé 15 monnaies différentes (seul l'euro était à la fois en Grèce et au Monténégro)
- J'ai appris à dire bonjour en 11 langues différentes (j'en ai bien évidement oublié la grande majorité)
- J'ai bu plus de 20 marques de bières différentes (dans 15 pays sur 16... pas bu de bière au Brésil, j'y suis resté 5h à peine !)
- J'ai pris le bus dans 11 pays différents
- le train dans 4 pays seulement
- le bateau dans 6 pays (je compte les trips barons du Monténégro et de New-York)
- J'ai pris le métro dans 10 villes au total (et le plus pourri reste celui de NY !)
- J'ai utilisé 13 compagnies aériennes différentes (!!) sans jamais perdre mes affaires
- J'ai passé 92h dans les avions soit près de 4 jours complets
- Je n'ai jamais été malade
- Je n'ai jamais été volé
- Je n'ai jamais été agressé
- J'ai fait 2 868 photos
- j'ai perdu 2 kilos
- J'ai dormi dans des hôtels, des auberges de jeunesse (souvent), des appartements (merci le frère de Damien, Quentin et Aude, Pierre et Bixente), sur des bancs, des plages, dans des avions, des trains, des bus et des bateaux

J'ai passé 4 mois à me réveiller sans avoir à aller travailler. Et ca plus, tout le reste, ca restera exceptionnel et fabuleux.

J'ai ajouté la carte de mon périple à travers le monde. Je sais pas si c'est très lisible mais bon...

dimanche 26 septembre 2010

Ultime étape : Singapour


Voilààààààààààààààààààààà c'est fini. A peine une petite journée à Singapour. Et je prends dans 5h l'avion pour Paris (via Londres parce qu'un direct ca serait moins fun).

Mais je suis content d'être passé par Singapour. Bon, j'y suis pas resté assez longtemps pour voir un jugement très pertinent mais j'en ai eu une très bonne impression.

Citée état de 4,5 millions d'habitants, Singapour est parmi les pays les plus riches du monde. Devant Hong-kong par ex. Il ne serait devancé (en richesse par habitant, parité pouvoir d'achat, machin truc...) que par le Qatar, le Luxembourg et ses enfoirés de norvégiens. Le pays tient historiquement sa richesse de son port. Sa tombe bien, je l'ai pas vu. A la place j'ai vu une immense marina entourée de building (le quartier financier). C'est sans doute ça, la nouvelle prospérité singapourienne.

En tout cas, en déambulant dans les rues (et en profitant d'un métro parfait !), j'ai découvert tour à tour (dans l'ordre chronologique des photos) :
- le quartier indien : pleins d'indiens (ceux qui habitent en Inde et qui ressemblent à Ruben, pas ceux qui se battent contre les cow-boys), de petits restos, des bâtiments de taille modeste. Assez propre, toujours bien organisé (un peu le dénominateur commun ici). J'aurais bien bouffé un bon plat indien mais pas le temps...
- le quartier de la marina avec les immenses buildings, à l'embouchure du fleuve Singapour : des malls luxueux, ultra-modernes, un sentiment d'espace assez bluffant dans cette ville à la densité record
- le quartier "Shopping" autour d'Orchoard Road : des malls, des malls des malls... Bien évidement on était dimanche mais tout était ouvert ! Extrêmement propre, bright... mais ca sonne juste; les food courts présentent toutes les cuisines du continent asiatique.
- et pour finir le quartier chinois (les chinois représenteraient près des 3 quarts des habitants de la ville !)... là c'est plus le bordel forcément. Mais pour qui est allé en Chine, c'est super bien foutu. Ca se rapproche plus de quartiers de Hong-Kong comme Kowloon ou Wan-Chaï (sans les filles). Plus traditionnels... mais jamais sale. Par contre, on marchande les prix de l’électronique par ex (failli acheter un XD Mini à 180€). Un autre monde... entouré de gratte-ciels pour autant.

Par contre, j'avais pas calculé mais je suis venu le jour du grand prix de Formule 1 de Singapour. Difficile de pas être au courant. Y a des affiches partout, des pans entiers de la ville sont bloquées à la circulation (même piétonne), des gros porcs tatoués et bedonnants se baladent en groupe en ville, y a des animations dans les malls... Ca doit être une des raisons pour lesquelles j'ai autant galéré pour trouver un lit libre hier soir !

En tout cas, je comprends que les gens soient attirés par cette ville-état :
- "Mousque... Marie" y est né
- Bixente y trouve l'air très pur
- Nat aimerait y déménager

La ville a l'air paisible, agréable à vivre mais dépaysante. Après, faut voir la nuit, ce que ca donne.

Allez, j'y reviendrai sans doute un jour. Comme dans la grande majorité des pays que j'ai visités au cours de ces 4 mois. 4 mois bien remplis, agréables, dépaysants, parfois extraordinaires. Une vraie expérience que je ne regrette bien évidement pas. Après, voyager seul, c'est sans surprise pas trop mon truc. Trop l'impression de passer à côté de certaines choses, trop dur de ne pas partager, trop compliqué de prendre sans cesse des décisions tout seul.

Mais putain, mes très grandes vacances sont certes terminées... mais elles sont pas prêtes d'être oubliées ! Inoubliables sans aucun doute.

vendredi 24 septembre 2010

Siquijor, côté sud


Ca sent la fin des très grandes vacances... Un sentiment de nostalgie habitent mes dernières matinées, dernières siestes, dernières soirées... Quoi de plus normal après tout après 4 mois aux 4 coins du monde ?

Bref, j'ai mis le cap au côté sud de l'île de Siquijor, n'étant pas totalement satisfait de la qualité des plages de mon précédent spot. Direction San Juan à 45mn de touk-touk de Larena. Je pars pour visiter 2 hôtels... les 2 avec piscines en bord de mer. Pas hors de prix (genre 13€ la nuit la chambre). Mais chacun a son petit défaut... Je finis donc (choix assez bizarre, je me suis pas encore compris) dans un café resto, juste à côté qui vient d'ouvrir un dortoir pour backpacker. La plage est la même, j'ai un équipement de snorkling pour quasi-rien... et je paye 5€ la nuit. Bon, c'est pas over bien vu comme choix après coup car la qualité du dortoir est assez catastrophique. Lit pas droit (en fait les lattes remontent sur le haut du lit... de manière assez spectaculaire), matelas en mousse super fin... pas de moustiquaires... Bref, vous pouvez imaginez la qualité de mes nuits ! J'aurais peut-être pas du être aussi « budget oriented » en fin de séjour.

Mais bon, l'endroit est bien canon. Bien entendu, la plage est plus jolie en marée haute qu'en marée basse. Mais ca tombe bien, elle est haute du petit matin au milieu de l'après-midi. Nickel donc. Mer d'un bleu turquoise toujours bluffant. Sable blanc. Cocotiers tout le long. Quelques déchets deci-delà... Rien d'alarmant. Par contre, faut nager (ou marcher) bien 15mn pour arriver aux coraux. Fonds correct. 2 bons hamacs pour siester. Parfait.

Par contre, c'est vraiment hors saison. Il a beau faire un soleil de plomb depuis 2 jours (sauf la nuit où il fait de bons gros chagats !), les hôtels sont même pas pleins à 20%. Ca fait un peu bizarre comme ambiance. D'ailleurs, y en a pas de l'ambiance. Mais plus embêtant, les excursions qui nécessitent un minimum de personnes sont annulées. Je voulais aller « snorkler » à Apo Island, un des plus beaux spots de la région à priori (y a plein de grosses tortues !)... No way. Pas assez de monde.

J'ai quand même fait le tour des environs. Fait 2 autres plages. Dont une avec des fonds pas mal (à côté d'un somptueux resort !). J'ai pris quelques photos (des coraux et des poissons). Eu le temps de me brûler le dos (classique quand tu nages pendant 2h avec ton tuba) et les coups de pieds. J'ai fait pas mal de touk-touk (ils appellent ça Habal-Habal ici) avec les locaux pour bouger d'un spot à l'autre. Bien folklo quand on est 6 sur un truc pouvant contenir 3 ou 4 personnes. Dont une grosse qui m'écrase.

Les gens sont toujours aussi sympas. Sauf au port... Putain, j'y suis allé tout à l'heure pour chopper des horaires. Y a 4 compagnies, ils se renvoient chacun la balle, aucun n'a la réponse, ils sont 20 derrières leur comptoir... Ils m'énervent... J'enchaîne sur le resto en bord de port. Ils me servent du porc en sauce qu'ils ne veulent pas réchauffer... Je m'assieds à la table, me dis que je vais quand même bouffer le riz (y en avait même pas pour 1€ au total)... et là, un gamin s'assied en face de moi pour quémander une piécette (genre le mec qui s'est pas mouché depuis 2 ans). C'en est trop, je me casse, laisse tout sur la table. Un bon gros connard là !

Niveau rencontre, vu le peu de monde... Pas grand monde. Un ricain la petite quarantaine bien sympa, un couple d'israeliens amoureux de l'Inde... et un australien, puis un irlandais, tous les 2 installés sur l'île avec leur copine philippine. Sans profession depuis plusieurs années... Leur seule occupation... voyager ou avoir un bar au soleil...

En tout, je voulais me relaxer, avoir du soleil, un hamac... Tout ca, c'est parfaitement géré ! Faut juste que j'arrive à rentrer à la grande ville (Cebu) pour prendre mon avion pour Singapour samedi soir...

C'est cool les Philippines... J'y reviendrai bientôt pour aller à Palawan, la plus belle (mais grande) île de l'archipel. Qui vient avec moi ?

Les photos pour vous donner envie !

mercredi 22 septembre 2010

Siquijor, Philippines, premiers pas... et première grosse loose du séjour


Après Hong-Kong la trépidente, me voici dans un environnement à l'inverse opposé. Pas au bout du monde car il y a internet vous me direz. Mais presque. Siquijor est une petite île d'une trentaine de kilomètres de diamètre au sud de l'archipel des Visayas, au sud de l'archipel des Philippines. Et oui, les Philippines ne sont qu'un ensemble de petites ou de moyennes îles. Y a plus de 80 millions d'habitants dans le pays. Mais même pas 50 000 sur mon île actuelle.

Après un voyage de presque 14h en provenance de Hong-kong : vol de nuit, arrivée à 3h30 du mat à Cebu, dormir sur un banc au port pour attendre le premier ferry à 6h du mat, 6h de bateau (et 1 escale d'une heure), 2 bateaux différents dont un bien roots... Me voilà sur l'île. Première impression : excellente ! Même l'eau du port est d'un bleu turquoise et la plage d'une sable blanc. YES.

30mn de Tricyle (aucun rapport avec le tricycle de How I met your mother) plus loin, me voici dans mon hôtel. Au beau milieu de rien, si ce n'est d'autres petits resorts. A flanc de colline. En bord de mer bien évidement. Mon bungalow, les pieds dans l'eau à marée haute... face à la mer à marée basse. Un Hamac sur la terrasse (d'où j'écris le texte d'ailleurs, avec Beyrouth en fond sonore (le groupe, pas la ville)), un restaurant sous une pagode, au milieu d'une forêt luxuriante. De l'eau tiède dans la douche, un ventilo. Le pied quoi.

Presque. Car le lieu a des petits défauts pour qui a dejà connu des endroits encore plus extraordinaires aux Philippines (moi donc). La plage est pas ouf. A marée basse, elle laisse apparaître des grosses masses d'algues, et des chasseurs de coquillages. Peu de sable pour poser sa serviette. Et des oursins qui ont pas l'air super cools. Le massif coralien est super coloré mais les poissons sont un peu fadasse. Et PUIS PUTAIN, ILS M'ONT FILE UN MASQUE ET UN TUBA TOUT POURRI.

En tout cas, je voulais passer du bon temps à la plage, à rien glander avant de rentrer. C'est plutôt réussi. Enfin, après une nuit de 13h, je me suis empressé de louer un vélo pour découvrir une plage plus sympa. 15 bornes aller avec des petits montées et des petits descentes sous 30° bien humides. Un peu chaud mais sympa. J'avais l'impression de courir un criterium ! Tout le monde (ou presque) sur le bord des roues me disait bonjour : gamins, ados, papas, papis... Marrant. La plage que j'ai atteinte était sympa. Joli spot avec des rochers mais un peu de monde (quelques philippins qui se baignaient). Je décide donc de laisser mon vélo là (sans antivol) et de traverser par la plage pour trouver une crique plus tranquille encore. Je passe par la flotte fait bien attention de ne pas mouiller mon sac avec mon portefeuille et mon apareil photo, ma serviette... en le portant à bout de bras. Reviens sur mes pas car pas de plage. Retente de l'autre côté. Reviens sur mes pas. Et décide finalement de caler ma serviette juste à côté de l'entrée de la plage. Au moment, où je pars me baigner... je fouille mécaniquement les poches de mon maillot de bain.

Et là, c'est le drame. Mon téléphone portable était à l'intérieur ! Je savais pas que je l'avais pris avec moi. J'étais persuadé que je l'avais laissé au bungalow. Malgré une tentative de secours désespérée... je n'ai pas pu le sauver. J'ai donc perdu la chose matérielle à laquelle je tenais le plus pendant mon voyage (cétait aussi la plus chère d'ailleurs). Je suis super, hyper dégoûté. Ca va me casser un peu la fin de séjour. Car perdre son téléphone portable, c'est 400€ de perdu aujourd'hui. Et c'est pas comme si j'avais un taf, des primes en décembre ou un autre téléphone cool qui m'attend à la maison. Bref, c'est ma première loose du voyage. Fallait que ca arrive. Vous me direz, qu'est ce que je foutais avec un Nexus One à 500€ à l'autre bout du monde ? Ben, c'était mon compagnon de dîner, de métro, de bus, de voyage, de glande. Je pouvais jouer avec lui, écouter de la musique, aller sur internet, réviser mon espagnol... Il m'a sauvé de l'ennui plus d'une fois. Sniff... j'ai perdu mon meilleur ami :)

Bon, il n'empêche que c'est cool d'être sur cette petite île. Mais demain, je vais changer d'hôtel, partir au sud de l'île, en espérant trouver un hôtel avec une plage plus jolie. Et sait-on jamais... que mon téléphone ressuscite... Un petit miracle, allez !

Les photos de mes premiers jours sur Siquijor.

dimanche 19 septembre 2010

2 soirées à Hong-Kong


Après 12h de bus de nuit (seul occidental dans le bus, quelques crachats mais plutôt confortable pour dormir), me voici à Hong-Kong. Pas vraiment pour visiter car c'est la 3ème fois que j'y passe. Mais plutôt pour faire quelques soirées dans une ville toujours aussi agréable (à part la chaleur...), voir Bixente, et prendre un vol low-cost pour ma prochaine destination.

Bilan, je n'ai pas de photos touristiques "intéressantes" à vous montrer. Quelques photos de soirées, un peu de plage... et c'est tout. (les photos)

En tout cas, sachez que les soirées à Hong-Kong sont toujours assez mythiques. La première le fut surtout parce que Bixente a réussi à se faire virer de son bar préféré (il a "tombé" la chemise comme on disait à la fin des années 90). La deuxième, suite à un barbec sur le roof top du building de Bixente (avec 6 autres français expat à HK), on est allé boire des coups sur la fameuse Lang Kwai Fong. Rue de la soif locale où les gens (un bon mix d'expat et de chinois) boivent jusqu'à plus soif dans une ambiance très décontractée. Finis à 6h du mat, en plein jour après avoir écouté (en dansant et en faisant nimp) un groupe de philippins reprendre des tubes rock du moment. Ceci étant, en comparaison de mes précédents passages dans la ville, on a était plutôt sages ! On vieillirait ?

Les activités en journée ont été peu nombreuses... il faisait chaud hein ! Donc un peu de plage, à 30mn de moto du coeur de la ville, plein de petites plages très sympas. (Par contre, la moto, c'est vraiment pas mon truc, surtout en pleine ville et même si Bixente conduisait super prudemment). C'est fou quand même que les hong-kongais aient concentré toutes les habitations et leurs immeubles sur une petite partie de leur territoire. Y a plein d'espaces super sauvages dans cette ville-état... encore vierge de toute urbanisation.

Allez, prochaine destination ? Les Philippines justement. Pour quelques jours de glande en bord de mer sur une île un peu perdue... Est ce que je vais arriver à rester tranquille plus de 3 jours au même endroit ? Pas sûr !

Les photos de soirée...
Et pour les curieux, les photos d'un précédent voyage à HK.

vendredi 17 septembre 2010

Région du Guilin, Yangshuo


Guilin est historiquement la ville la plus touristique de Chine. A l'instar de Venise pour les peintres européens, elle a fasciné pendant des siècles les peintres chinois... et aujourd'hui elle captive tout autant quantité de touristes chinois... et étrangers. En fait Guilin est devenu une ville de plus 500 000 habitants... pas vraiment agréable, malgré sa superbe situation, au bord de la rivière Li et bordé par des pains de sucre (j'y reviendrai). Donc, je ne m'y suis pas attardé...

Direction Yangshuo ! Yanhsuo c'est une ville qui était (parait-il) un paradis pour les routards, il y a 5 ou 10 ans. Construite en plein milieu de pains de sucre, en bordure de rivière... Elle n'a pas résisté longtemps au tourisme. Si elle reste une ville agréable, boîtes de nuit, échoppes, KFC ou MacDo ont investi la ville... qui n'a plus grand chose d'un petit bourg tranquille. Pour autant, cela reste un endroit assez paisible où les auberges de jeunesses et les petits restos pullulent. Bonne ambiance assurée.

Revenons en aux paysages puisque c'est la raison de ma venue ici ! Perso, j'adore : espèces de collines pointues et vertes, ces « pains de sucre » sont indéniablement spectaculaires. Il y en a une véritable forêt, dont certains culminent à plus de 300 mètres. Comment les admirer ? Tout est fait pour aider le touriste à les voir sous tous les angles... et à lui faire dépenser de l'argent.

Pour m'a part, j'ai fait la balade en bateau (radeau en bambou, assez cool) entre 2 villages plus sauvages. Très sympa même s'il a fait un peu gris pendant la ballade. On a traversé de superbes paysages... et en faisant abstraction des bateaux qui se suivent presque à la queue le leu (ca s'écrit comment ?), on s'imagine dans un paysage enchanteur. (les photos) Assez canon, non ?

Et le lendemain, j'ai opté (comme beaucoup) pour la ballade en vélo dans les campagnes alentours. Pas trouvé d'ami d'un jour pour partir avec moi... mais j'ai embauché un guide pour la journée pour m'aider à me repérer et éviter de passer mon temps à me demander s'il faut prendre à droite ou à gauche. Idée moyenne, car la guide en question a plutôt essayé de me faire faire du rafting ou de visiter des grottes que de me montrer les meilleurs coins. En gueulant un peu (beaucoup ?), je suis quand même arrivé à faire un sacré tour... Plus de 5h de vélo, à 35°, en plein soleil... Entrecoupées d'une montée en haut d'une colline (Moonhill, voir sur les photos) qui m'a littéralement coupé les jambes. Franchement, j'avais pas eu aussi chaud depuis mon départ. Washington est détrôné. En tout cas, malgré la fatigue qui s'accumulait d'heures en heures, la ballade est vraiment canon. Ok, quand vous prenez un Yak en photo, y a une fermière qui sort d'on ne sait où pour vous demandez de l'argent... mais sinon, on a l'impression de découvrir une autre Chine. Plus calme, plus pauvre, plus chinoise... Je suis revenu tout seul, ma guide ne pouvant m'accompagner sur son scooteur électrique sur le chemin que je voulais faire. Fini tout seul, à faire du vélo en plein milieu de champs, presque au milieu de rien... Assez kiffant. Les paysages parcourus sont biens sympas également, même s'il est souvent difficile de ne pas avoir de fils électriques dans le champ de son appareil photo. (Voici les photos).

Et puis cette ville et mon auberge de jeunesse (voir les photos) est quand même très agréable. On mange pour 2 ou 3€, le roof top de l'auberge est canon pour l'apéro... ou pour boire des bières en discutant avec les chinoises de passage et les touristes occidentaux jusqu'à 2h du mat. Malheureusement, hier soir avec cette ballade en plein soleil, me suis tapé une putain d'insolation... mal de crâne de ouf... que j'ai pas réussi à faire passer malgré quelques bières.

Allez, je pars en train de nuit pour Hong-Kong dans quelques minutes. En tout cas, je conseille vivement à tout touriste qui vient en Chine de passer quelques jours à Yangshuo (certaines personnes que j'ai rencontrées, y ont passé plusieurs semaines...). Incontournable.

mardi 14 septembre 2010

Dali, ville traditionnelle


Enfin ! Une ville à taille normale et qui renvie à l'imagerie chinoise : pas de bâtiments de plus de 2 étages, toits en forme de pagode, ruelles étroites... Tellement traditionnelle... que la ville en est devenue une grande attraction touristique. Bilan, des hordes de chinois l'investissent et de nombreuses rues sont transformées en galeries marchandes ou presque. Des bars, et des restos à profusion. Le traditionnel ou l'originel se transforme rapidement en artificiel : c'est ça la Chine !

La ville n'en reste pas moins charmante. Blottie entre un immense lac de plus de bornes de diamètre et une chaîne de montagnes culminant à plus de 4000 mètres. Vieille ville à majorité piétonne, construite en damier, et délimitée par 4 portes massives. Située à près de 2 000 mètres d'altitude, le climat tropical moussoneux en est normalement altéré. Normalement... J'ai eu un temps assez pourri pendant 2 jours !

Bilan, ballade en montagne (enfin, on monte avec un téléphérique, on marche pendant 3h sur une route pavée et on redescend avec un télésiège !) pendant laquelle je n'ai quasiment jamais pu voir à plus de 10 mètres... Pas un grand intérêt alors que c'est parait-il, splendide. Dommage. Sinon, Dali est aussi connu pour ses 3 pagodes (ses 3 tours) situées dans un temple au bord de la ville. Charmant mais très touristique bien évidement. La vue avec les tours qui se reflètent dans le lac est assez sympa. J'ai également fait une rapide ballade à vélo en bord de lac avec un autre français rencontré dans mon auberge de jeunesse. Ca s'annonçait bien d'autant plus que le temps était plus clément ce matin... mais j'ai du vite rebrousser chemin pour prendre mon bus. Eu le temps de découvrir une scène de pêche bien sympa, de parcourir les champs alentours. Cool.

Ah oui, et suite à ma balade dans la montagne... j'ai rencontré 2 chinoises de Shangai qui m'ont invité à partager le déjeuner avec elles. Très sympa. On a bouffé une espèce de fondue chinoise (Hug, Charles on avait mangé la même chose dans le restaurant sichuanais à Rambuteau), avec le bouillon séparé en 2, côté piquant et côté non piquant. Par contre les meufs étaient végétariennes... on a donc pris plein de tofus (Mirjam, je confirme à 100% que le Tofu c'est dégueux) et des champignons de toutes sortes, et platrée de légumes. J'ai ajouté quelques boulettes de viande histoire de. Bon c'était pas ouf... mais bien pimenté. Les chinoises étaient étonnées que je bouffe côté pimenté, elles même trouvaient ça très fort. Bon, j'ai pas fait mon malin très longtemps non plus...

Ah, autre chose bien agréable dans cette jolie ville : l'auberge de jeunesse. Dans un immeuble de 2 étages traditionnel, un grand dortoir avec de super lits, une grande cours intérieure, un petit bar. Des prix rikikis : 3€ la nuit, 1,5€ le plat, 1€ la pinte... L'australien qui tenait ça était bien sympa. Dali est définitivement une ville agréable pour un backpacker. J'aurais même pu faire une bonne sortie arrosée le samedi soir si j'avais trouvé un camarade de jeux... (qu'est ce qu'ils se mettent dans la gueule les chinois dans les bars) Ca sera pour une autre fois.

Direction la région du Guilin, 5h de bus et 1h30 d'avion plus à l'est.

Les photos de Dali

samedi 11 septembre 2010

Découverte du Yunnan : Kunming et la forêt de pierres



Ahhh ! Fini la pollution, la circulation, le bruit, le modernisme de Pékin. A moi le calme, le charme et le dépaysement de la province chinoise. A 3h30 d'avion de Beijing, me voici donc à Kunming, fière capitale de la province du Yunnan (une des plus pauvres du pays parait-il). Charmante ville de province, calme et tradition ? Que nenni ! La ville est immense, percée de 4 ou 6 voies à n'en plus finir. Des routes qui se croisent comme à LA, des gratte-ciels de verre, des néons partout... Bienvenue dans une des innombrables villes de Chine, plus grande que 90% des capitales européennes. 1,5 millions d'habitants, 4,5 millions avec la banlieue parait-il... Pour le calme, je vais devoir attendre un peu.

Arrivée dans une auberge de jeunesse bien sympa... mais les 2/3 des backpackers sont chinois. Ca n'aide pas à l'échange mais au moins, ca dépayse ! Table de ping pong, billard, bar, dortoirs propres, chiottes à l'occidentale, tout est nickel. Découverte de la ville rapide, balade dans le parc au bord du lac. Et préparation de mon excursion du lendemain.

La forêt de pierres ! Comme son nom l'indique c'est un amoncellement de roches pointues qui peut faire penser à une forêt. A 2h de route d'une des gares routières de la ville... elle même à une petite heure de route de la ville. Quel bordel... c'est trop grand. Bref, revenons en à la forêt de pierres. Ces étrangères formations carstyques sont le fruit de la mer présente à cet endroit il y a des millions d'années. Ca laisse un paysage surprenant, au milieu de rien... mais que les chinois se sont empressés d'adapter au tourisme de masse. La « forêt » est superbe mais les chemins pavés, les golfettes promenant les touristes, les panneaux « ne marchez pas sur l'herbe » et le prix d'entrée exorbitant (presque 20€ !) nous laissent plutôt penser à un parc d'attraction qu'à un parc naturel.

Qu'à cela ne tienne, avec mes amis d'un jour (un couple de norvégiens bien sympas rencontrés à l'entrée), on s'efforce de sortir des autoroutes piétonnes pour trouver un peu de nature. On passe entre les goûtes (ou presque) et on découvre quelques panoramas superbes. Notamment celui en haut de la colinne principale. On se faufile en passant à travers des rochers. On découvre des mini-lacs dans des mini-clairières de pierres. Assez fascinant. Jusqu'au premier groupe d'une vingtaines de chinois que tu croises et qui te prend en photo en rigolant... Sont fous ces chinois. 3 h de ballade dans le parc.

Et retour à Kunming... un peu compliqué car arrivé à la gare routière les taxis ne veulent pas nous amener en ville (on a pas bien compris pourquoi... mais vu qu'on parle pas leur langue). On sympathise avec une des meufs de l'accueil qui parle anglais. Elle nous met dans un bus et ne nous lache qu'une fois qu'elle nous a trouvé un taxi (en ville) qui nous ramène à notre auberge. Super sympa et complètement désintéressé (sont pas à la recherche de bakchich ici).

Et pour finir la journée je suis allé dîner avec un chinois (qui baragouine un peu d'anglais) pour goûter aux fameuses « nouilles qui traversent le pont ». En fait, c'est un peu comme une fondue chinoise avec une couche d'huile bouillante par dessus censée conserver la chaleur (il n'y a pas de feu sous la cocotte). On y plonge de la viande, des légumes... Bon, le noiche m'a amené dans un endroit typicos. J'ai barroné le plat à 1,5€ pour pas prendre le moins cher. Mal m'en a pris, la différence, c'était l'ajout comme ingrédient de foie de poulet... Une fois introduits dans le bouillon, celui-ci avait gagné en graisse... et en force de dissuasion pour mon gosier à moi. Franchement, ça, plus les espèces de morceaux de viandes frites qui semblaient dater de la semaine dernière, plus le tablier dans un état de crassitude hallucinant du serveur, et pour finir le bruit de mon collègue qui happait sa soupe... J'ai eu du mal à bouffer. C'était pas mauvais mais bon...

Les photos de la forêt de pierres.

Allez 5h de bus direction, Dali. Normalement c'est enfin une petite bourgade tranquille au pied d'un lac. Une des premières destinations de backpackers occidentaux en Chine paraît-il. J'ai réservé une auberge de jeunesse à 3€ la nuit. Qui a l'air canon. C'est pas cher ce pays quand même...

jeudi 9 septembre 2010

Dernier jour à Pékin


J'aborde donc mon 6ème et dernier jour à Beijing. Au programme 2 endroits très différents : le palais d'été (résidence royale)... et les principaux sites olympiques des JO de 2008.

Le palais d'été donc. Situé en périphérie de la ville... enfin j'imagine que c'était la périphérie il y a quelques années car maintenant, c'est relié en métro, il y a des buildings à quelques dizaines de mètres... Pour autant cela ne brise en rien le charme extraordinaire de cet endroit. Autant vous le dire tout de suite, c'est mon endroit préféré à Beijing ! Mais qu'est ce donc ? Un parc avec de nombreux palais (plus de 3 000 édifices !!) et d'innombrables arbres (plus de 400 000 !!). Une superbe colline et un gigantesque lac orné de nénuphars (ou de lotus, je sais pas en fait). Le palais a été construit au milieu du 18ème siècle pour être la résidence d'été de la famille royale. Et quand je dis construit, je ne parle pas que des bâtiments... lac et colline ont été créés pour l'occasion. Incroyable non ? Bon les forces anglais et françaises ont saccagé par 2 fois le palais au 19ème siècle... mais les chinois ont dépensé à chaque fois des fortunes pour le reconstruire.

Au cour de la visite (en faisant son possible pour éviter les nombreux groupes de touristes, encore eux !), on découvre de nombreuses battisses, en forme de pagodes. Certaines en bord de lac. D'autres intégrées à des cours. Une autre étant le siège d'un théâtre. Toutes ont le même charme, les couleurs vives et sont harmonieusement intégrées à la nature. Et (et ce n'est pas pour me déplaire), on constate l'usure du temps sur de nombreuses façades, toits ou parterre. Ca fait du bien, on est pas à Disney Land !

On traverse, une immense galerie couverte (plus de 500m) ornée de peintures. On monte sur la colline en franchissant un à un des palais plus jolis les uns que les autres. Et on aboutit à un superbe panorama sur l'ensemble du parc. J'ai eu de la chance, il y a eu quelques rayons de soleil à ce moment là. Le clou du spectacle à n'en pas douter. Ne manquez pas cette visite si un jour vous venez à Beijing !

J'enchaine sur le parc olympique. On a tous entendu que les chinois avaient tout vu en grand pour les JO. On a tous vu les images de ces jeux, de ses stades... On sait tous que c'était de très beaux JO, à coup de milliards dépensés... et de spoliation des populations locales. Il en reste une immense esplanade piétonne qui s'étend à perte de vue au nord de la ville (plusieurs kilomètres). Et les 2 stades phares des JO : le fameux nid d'oiseau qui a vu le triomphe d'Usain Bolt (et les cérémonies d'ouverture et de clôture je crois)... et le cube d'eau qui a vu le sacre olympique d'Alain Bernard... et les 8 titres de cette tafouine de Phelps. Franchement, les 2 stades sont impressionnants. Mais le cube est parait-il beaucoup plus joli, une fois la nuit tombé, avec son éclairage bleuté.

Allez, s'en est fini de Beijing pour moi. Dernier dîner hier avec Glenda et Pierre. Bouffé des écrevisses hyper épicées... et des tripes hyper épicées aussi. Mais genre les tripes qui ont du goût style andouillette. Un peu too much. D'ailleurs mon système digestif réclame de l'aide aujourd'hui.

Direction le Yunnan, à 3h15 d'avion au sud-est de Pékin. Entre la frontière birmane et le Tibet. Changement d'ambiance à priori. Et fini le luxe de l'appartement de Pierre. Une autre Chine, moins moderne, plus traditionnelle... J'attends de voir !

Les photos

mardi 7 septembre 2010

Temple du ciel et la Grande Muraille !


Journée débutée par la visite du temple du ciel. Temple situé au coeur d'un immense parc au coeur de Beijing. Joli parc d'ailleurs. Très bien entretenu et bondé de locaux qui viennent y pratiquer toutes sortes de loisirs. Espèce de foot-badminton (voir la vidéo), espèce de badminton avec un volant rebondissant où on tape le plus fort possible, gym et autres techniques de relaxiation, jeux de société, de dés...sur la pelouse, sur des bancs... C'est assez impressionnant cette intense activité.Bien plus sympa que Central Park, cette blague new-yorkaise.

Mais bon, je n'y suis pas allé pour voir le parc (moi la verdure je la préfère à la campagne ou à la montagne) mais pour y voir le temple. Bon, il faisait pas beau aujourd'hui et il y avait une légère brume ce matin. Donc je pense que les temples observées avaient un air plus tristounet que d'habitude. Cependant, il faut s'imaginer ce parc à l'époque des empereurs chinois où l'empereur y faisait ses processions 3 fois par an. Le parc était presque pour lui seul. Ce cérémonial a duré du 15ème siècle (date de la création du temple de mémoire) au début du 20ème. Les monuments gardent aujourd'hui leur couleur et leur majesté. Mais contrairement au temple des lamas, plus de religiosité ici. Un manque d'information de mon côté car je ne sais pas du tout pourquoi ce temple n'a plus d'intérêt religieux.... Je chercherai tiens.

Allez direction la Grande Muraille de Chine. La seule construction humaine visible depuis l'espace paraît-il (ou depuis la Lune ? Je sais plus tiens). J'en profite pour prendre le train en Chine. Train super moderne, tout neuf. Gare hyper moderne toute neuve. Mais train pas super rapide. 80Km parcouru en 1h. Me voilà à Badaling, l'un des spots les plus visités. Il doit regrouper 4 ou 5 km de murailles... sur les plus de 6000km (!!!) au total. La particularité de cette partie ? Sa réfection. Points de ruines ici, tout a été reconstruit. Parce que la grande muraille construite dès le 2ème siècle avant JC était tombée en désuétude au 19ème siècle. Pillée, oubliée...

Aujourd'hui, cette partie est assez impressionnante. Bon, il faut faire abstraction des cars de touristes chinois (encore eux ! ET LES CHINOIS !), du téléphérique, des espèces de toboggans, des cafés, des magasins à touristes, des rambardes (heureusement qu'elles sont là pour aider à monter et à déscendre). Mais en marchant un peu... et en montant beaucoup (ca grimpe sérieux !) on arrive à semer la plupart des méchants. Même les tricheurs avec leur téléphérique.

Et donc ca ressemble à quoi ? À un long serpentin de muraille, qui s'entortille à l'horizon. Décorant superbement les collines verdoyantes alentour. A un chemin haut perché, qui monte et descend exagérément, épousant le relief très vallonné. On est bien dans la nature, loin de Beijing. Je respire un peu mieux. J'en ferais presque des envolées poétiques.

Sauf que je suis dans un bus, coincé dans les bouchons. Et qu'ensuite j'ai 40 min de métro puis à trouver un taxi qui me comprenne pour rentrer chez Pierre. C'est ça aussi la Chine.

Les photos de la journée :

Grande muraille

Temple du ciel

Beijing (Pékin ?), découverte de la cuisine chinoise


Pourquoi est-ce que j'aime l'Asie ? C'est beau ? Le dépaysement ? C'est pas cher ? C'est plus facile de pécho ? Le climat ? Oui, sans doute. Mais aussi pour la bouffe. Et la Chine c'est un continent culinaire à elle toute seule. Vous savez bien évidement que les restos que nous appelons vulgairement chinois en France ne sont pas du tout chinois. Mais servent des plats vietnamo-cambodgiens. Avec un zeste de Canton à la rigueur.

La cuisine chinoise est très différente. Extrêmement variée tout d'abord. En même temps dans un territoire plus de 15 fois plus grand que la France et avec plus de 20 fois notre population, on peut se douter qu'ils ne bouffent pas tous du riz cantonnais ! Pour m'aider dans mes découvertes culinaires, j'ai (Pierre aussi d'ailleurs mais lui ca fait longtemps) la chance d'être guidé par Glenda. Guidé ce n'est pas le mot... car c'est plutôt un dictateur éclairé la Glenda. On s'installe à table, prend le menu, discute pendant 10mn avec le serveur... et nous demande ce qu'on veut boire ! J'exagère un peu mais c'est presque ça. Mais là où elle est éclairée c'est qu'elle nous amène que dans des bons trucs (souvent populaires et pas chers du tout) et qu'elle fait globalement de très bons choix. Mélant bien « goûts faciles » et « goûts à tester ».

Donc qu'est ce que j'ai mangé de particulier... un poisson cuit dans l'huile mais recouvert (et protégé du gras en quelque sorte) de piments. De l'agneau à plonger dans une sauce légèrement pimentée. Des noodles bien évidement. Des brochettes, des cuisses de poulets marinées. Des dumplings (qu'on appellerait bouchées je crois), de la soupe un peu solide, genre porridge (pas ouf), des bâtonnets de citrouille à l'œuf fermenté (immonde), des boules de pain (très fade et épais) toutes rondes fourrées d'un peu de viande (pas un grand intérêt). Des nouilles avec de la viande hachée et beaucoup de piment (un peu comme le plat thaï dont je me rappelle plus le nom, Hug ?). Des espèces de galettes de pain à plonger dans la sauce. Du cochon bien gras (genre lard) bouillie dans une sauce avec des épices orientales. Et peu de riz au final. Par contre, je suis surpris par l'utilisation importante de légumes (voire crudités) « classiques » pour nous. Poivrons, tomates, oignons, aubergines... Je pensais pas.

Vous pourrez voir quelques photos de certains plats. Je prends pas toujours des photos sachant que Glenda commande une demi-douzaine de plats tous les soirs ! Ah oui, on mange beaucoup ici aussi. Beaucoup, beaucoup.

Cliquez ici pour les photos

Beijing (Pékin ?), premiers pas


40h de voyage entre Buenos Aires et la Chine. 11H de décalage horaire. Et une bonne once de décalage culturel. Dur à digérer ? Certes. Très dur, malgré l'accueil de Pierre et de Glenda (sa future épouse).

Arrivée jeudi soir à Beijing et découverte de l'appart de Pierre. Il faut imaginer des espèces de cité de luxe au bord d'autoroutes géantes qui relient banlieues (et différents périfs) à la ville centrale. Pierre habite au 6ème étage d'un immeuble qui en compte une quinzaine. Au milieu d'une petite forêt d'une vingtaine d'immeubles. Mais bon, le luxe c'est plutôt l'intérieur bien évidement. 150M2, de l'espace en veux-tu en voilà. Des lits king size par ci, une chambre d'amis plus grande que la chambre de Seb chez moi... Un frigo américain, des canapés par milliers, un écran plat, 2 salles de bain... Un bon appart d'expat quoi. Voilà pour la présentation de l'appart.

Mais, il y a un gros problème en Chine... le firewall étatique. Facebook et la plupart des services de Google (dont Picasa où je publie les photos, et blogger où je publie mon blog) sont indisponibles. Même pas filtrés. Pas accessibles. Pas pratique pour vous tenir au courant de mon périple chinois... vous comprenez peut-être mieux maintenant mon silence de presque une semaine.

Mais d'autres choses expliquent ce silence. La fatigue... j'arrive pas à me mettre dans le bon fuseau horaire. Faut dire que les soirées du we n'ont rien arrangées. 2 fois couchés à 6h du mat. 2 fois lever entre 14h et 16h. Et depuis, c'est l'inverse... je me réveille sans pouvoir me rendormir à 6h du mat. Berk.

Bon assez parlé de moi, parlons de Beijing... parce que c'est aussi une des raisons de mon silence ! Parce que j'ai du patienter quelque jours pour avoir des choses positives à dire sur cette ville... Je pense que ceux qui ont vu la ville il y a 20 ans, et même y a 10 ans ne doivent plus la reconnaître. Et pour cause : vous pensiez que les chinois faisaient du vélo ? Beijing me donne l'impression d'avoir été reconstruit pour l'usage individuel de l'automobile. Des autoroutes de 6 à 8 voies partout jusqu'au centre ville. Des bouchons, des taxis, des conducteurs peu civilisés, des parkings sous-terrains partout, des malls, des tours... Très franchement, les premiers jours en se balladant avec la voiture de Pierre ou les taxis vers le centre... je me serais cru à Dubaï. Le bordel en plus. Berk, berk, berk. Tout ce que j'aime pas dans une ville, vous l'aurez compris.

Mais depuis, j'ai commencé à visiter (et arrêté les mojitos à 2,5€). Alors, la cité interdite, monument sans doute le plus connu de Chine (avec la Grande Muraille, ok). Déçu aussi. C'est immense certes. C'est beau, oui. Par contre, c'est extrêmement monotone (à part le jardin final) et un peu vide. C'est moins impressionnant qu'Angkor Vat, je trouve. C'est plus coloré certes mais moins authentique. Moins authentique surtout parce que c'est impossible dans la partie principale du site de regarder tranquillement quelque chose. Il y a toujours un chinois qui vous passe devant, une autre qui pose pour une photo en se mettant juste devant vous, un guide avec un porte voie qui gueule, un drapeau de groupe organisé... Je conseille vivement à ceux qui vont visiter cette cité de payer le supplément pour visiter la partie est... et d'éviter ainsi ces gros boulets de touristes de masse.

Qu'ai je vu d'autre qui m'a réconcilié (un peu) avec Beijing ? La demeure du prince Mo. Et le chemin pour y aller, à travers petits quartiers populaires (voire pauvre et manquant un poil d'hygiène mais enfin authentique), lacs paisibles. La demeure du prince est plus petite que la cité interdite bien évidement. Mais il y a des étendues d'eau, des arbres, des monticules qui donnent du charme et rompe la monotonie. Puis, le temple des lamas. Aucun rapport avec les animaux vus en Argentine. Là je parle des moins tibétains. Très joli temple, un peu galère à trouver (je vous ai dit que je parlais pas chinois ?) où les groupes sont moins présents et où on sent les touristes plus civilisés (sans doute le côté religieux de l'endroit ).
Donc je vous laisse découvrir les photos... vous verrez que la luminosité n'est pas au top (est-ce que le ciel bleu existe à Beijing ?) et que j'ai boycoté les photos de Beijing, ville « mall » :)

Cliquez ici pour les photos.

Allez, demain, temple du ciel et grande muraille.

PS : merci à Charles sans qui le blog ne pourrait être à jour ! C'est lui qui contourne le méchant firewall en publiant mes textes.

lundi 30 août 2010

Quilmes, Bodegas et Quebrada de las conchas, dernière étape argentine


Après une nuit calme (une fois de plus) à Cafayate, je repars le matin vers les ruines de Quilmes. Départ à 8h, arrivée à 9h sur le site qui vient à peine d'ouvrir. Ah oui, Quilmes, qu'est ce que c'est ? C'est le nom de la bière argentine la plus répendu, certes mais ca n'a aucun rapport avec le site que je suis allé voir. C'est le nom d'une tribu indienne qui a donné du fil à retordre aux conquistadors au 17ème siècle. Tellement de fil à retordre que les espagnols on finalement décidé de déplacer l'intégralité de la tribu (4 000 habitants) dans les faubourgs d'un Buenos Aires naissant. Aujourd'hui Quilmes es un site archéologique de premier plan pour la région.

En fait, il vaut surtout par sa situation géographique. Construit sur une colline, aux pieds des montagnes, au milieu de rien. On s'aperçoit bien de la structure labyrinthique de la cité une fois montée sur une des collines environnantes. Superbe panorama. Et au petit matin, j'étais tout seul sur le site. Assez sympa. J'imaginais presque Esteban, Zia, Tao poursuivis par Mendoza et ses 2 accolytes. Et avec des Olmèques un peu plus loin. Plus sérieusement, même si les ruines se limitent aujourd'hui à des murets d'un mètre de hauteur, on peut, avec un peu d'imagination, reconstituer, maisons, ruelles, forteresses...

Après la visite, je retrouve le reste du groupe pour la visite de quelques bodegas. Comme je vous le disais dans mon dernier post, Cafayate est une grande région productrice de vin. On a visité 2 bodegas (certains ou plutôt certain diront winery car c'est leur mot préféré). L'une assez moderne. L'autre qui donnait une image plus authentique. J'ai goûté 4 vins au total. La région est connue pour le vin blanc (cépage = torrontes). Bon, je suis pas fan de vin blanc mais le premier que j'ai goûté était assez bien foutu. Fruité mais pas trop, pas trop d'alcool non plus, assez long. Pas mal. Par contre, les rouges... Ces abrutis nous font dégusté des vins à 3€ la bouteille en même temps. Donc, où le vin est trop alcoolisé (en même temps vu le soleil qu'y a toute l'année ici...) ou ils éxagèrent le goût boisé... ou les 2. Même en utilisant du cabernet sauvignon (ils utilisent beaucoup de Tannat aussi, un bon cépage du sud-ouest là), ils arrivent à faire des vins au goût chelou. Bref, j'étais dans un truc pour bus de touristes, j'ai pas goûté les bons vins rouges sans aucun doute.

Après le pinard, direction la Quebrada de los Conchas. Sur le chemin du retour à Salta. Impressionnant comme souvent depuis quelques temps. On traverse de véritables canyons, pitons rocheux avec des formes particulières (fenêtre, château, obélisque...), ou sorte de failles dans la roche. De superbes panoramas dans une vallée moins aride que les autres vallées parcourues jusqu'alors. Je dis ca alors que la plupart du temps on marche dans du sable... pas super pertinent ce que je dis. En tout cas, on en prend plein les yeux ca c'est sûr. Les photos parlent d'elles même, non ?

Les photos

C'était donc ma dernière visite en Argentine. J'entame mon trajet de retour vers Buenos Aires... avant mon départ demain soir vers la Chine. Avec un mélange de plaisir d'avoir passé un mois dans ce pays... une nostalgie naissante et le regret de ne pas rester plus longtemps dans ce continent. On peut pas tout faire... même quand on a pas de contrainte de boulot !

Allez, j'y reviendrai c'est certain ! Qui vient avec moi ?

Les vallées calchaïques


2ème excursion, au sud de Salta cette fois. 2 jours pour admirer les vallées calchaïques et la quebrada de las combras. Encore une fois, je fais appel à une agence pour visiter ces montagnes... je négocie pas trop mal à priori.

Mais bon, le premier jour de mon excursion, en plus de paysages à couper le souffle est marquée par mon état de forme ! En effet, la veille, mon auberge de jeunesse s'est enfin remplie... On a passé une bonne soirée (avec un suisse allemand, salut Mirjam, et une allemande mais aussi des français et même rapidement des anglais)... que j'ai écourté sur les coups de 2h du mat. L'excursion démarrant à 7h, c'était un moindre mal. Bon, j'ai même pas dormi 4h car le suisse allemand a foutu le boxon grave. Et j'ai pas réussi à me rendormir.

Mais avant, on a pu « pré-découvrir » la vie nocturne de Salta un we. Y a une rue entière, appelée Paseo Balcarce qui regroupe l'esentiel de l'animation de cette ville de 700 000 habitants. Bars, boîtes et Penas. On est allé dans un pena, la Vieja Estacion, où des groupes de zik ou de danse folkloriques se succédaient. Franchement très sympa. La zik du coin est loin de nos musiques folkloriques de fête des écoles ! Et c'est marrant, le public dans ces endroits est hyper hétérogènes. Ca va de 20 ans à 65 balais. Bonne ambiance en tout cas.

Donc, revenons en au sujet du post : les vallées calchaïques. Après 1h de sommeil dans la voiture, on arrive dans des décors assez différents de la dernière excursion. Plus vert, moins désertique, plus vallonné. Mais le plus impressionnant c'est que tous les 50 kilomètres ca change encore. Ca monte jusqu'à 3200 mètres. On arrive sur des forêts de cactus ou des collines vertes. On traverse des villages d'une éclatante blancheur. Bien plus « européens » ou « espagnols » d'ailleurs que ceux du nord de Salta. Très propre, très soignée. On en oublierait presque que c'est une région très pauvre... Puis en fin de journée (malheureusement trop tard pour avoir une lumière correcte), on arrive à la quebrada de los flechas. Des pics rocheux à la verticales... comme une forêt de pierres élancées. Assez impressionnant. Le panorama envoie du lourd. Encore une fois, on y est arrivée un peu trop tard. Ah, autre détail qui plaira à certains (ou certain), cette région est une des 2 grandes régions viticoles du pays (ici c'est plutôt du blanc, Cafayate). Et ce sont des vignes d'altitude, de 1500 m à 3000 m ! C'est marrant de voir des vignes dans des paysages comme ça.

Ce soir, nuit à Cafayate. Un samedi soir dans un petite ville... je vais peut-être enfin anéantir mon mal de tête (même ma sieste d'une heure sur un banc d'un petit village n'a rien pu y faire... ni les quelques feuilles de coca machées, encore moins l'énorme morceau de chèvre roti). Mon séjour en Argentine touche à sa fin... dans 3 jours, je quitte le pays de Diego.

samedi 28 août 2010

Quebrada de Humahuaca


2ème journée de ma première excursion, direction Humahuaca. Avec sur le trajet, une halte à Tilcara. Et son site pré-inca. Qui vaut surtout pour la petite balade à pied à travers les ruines et pour le panorama.

La suite du trajet est dans la droite lignée des paysages aperçus la veille en fin de journée : multitudes de couleurs sur les roches désertiques, montée progressive vers 4 000 mètres. Passage du tropique du capricorne et petite photo avec la famille argentine avec qui j'ai partagée la journée. Très sympa. Genre la bise à la fin, ils m'ont aussi offert un verre de jelly (sans alcool). Ah, et le plat sur la photo, cette fois c'est du mouton avec des poivrons. Pas mal du tout.

Aujourd'hui repos à Salta... j'en ai profité pour prendre de nouvelles photos... et appréciez plus à sa juste valeur, avec du beau temps, cette bien jolie ville.

Les photos de la Quebrada de Humahuaca

Les photos de Salta

vendredi 27 août 2010

Trajet du train de los nuebes, altiplano, salinas et Purmamarca


Départ à 7h15 pour la montagne ! Bon, pas pour marcher... mais pour se taper 7h de caisse. C'est moins excitant ? Vu la gueule des montagnes (désertiques) et le climat (chaud la journée, glacial le soir), c'est pas plus mal.

Bon, je vais vous épargner les détails mais le trajet de la première journée de mon excursion est découpé en 4 morceaux :
sortie de Salta, et suivi du tracet d'un train mythique qui devait relier Chili et Argentine (mais qui n'a jamais vraiment fonctionné) : on sort peu à peu des nuages, pour arriver dans des paysages désertiques typiques du coin. Pitons rocheux aux couleurs vairés (rouge, vert, brun, gris...). On en verra de beaucoup mieux après. Découverte de forêt de cactus. Passage à 4080m d'altitude. Déjeuner dans un petit village où j'ai mangé une milanesa (escalope panée) de Lama. Ca a le goût d'une escalope panée.
Altiplano : plateaux d'un plat hallucinant à 3800 mètres d'altitude. Complètement désert. Quelques lamas et des guanacos rompent la monotonie de la piste (ah oui, cette partie n'est pas gourdonnée). 100Km d'un paysage monotone mais très nouveau pour moi. Pris peu de photos car on s'est pas arrêté (le désagrément des excursions organisées, j'étais avec 2 argentines de 34 ans très sympas et un couple de vieux argentins de 60 balais).
Les salinas : mer de sel assez impressionnantes. Ca fait mal aux yeux avec la réverbération du soleil. Celles de Bolivie sont parait-il plus grandes encore. Celle là s'étale sur une 40aines de km... déjà pas mal non ?
La région de Purmamarca : des pitons rocheux, des roches de toutes les couleurs, une balade d'une petite heure à pied au couché du soleil... On est partout sauf sur terre. Vraiment l'impression d'être ailleurs. Le petit village (où je dors, encore une fois tout seul dans mon auberge de jeunesse) est très mignon. Petite église, maisons blanches... On voit qu'il a su tirer profit du développement touristique

Demain départ à 10 pour partir plus au nord... il paraît que c'est encore mieux !

Ah, petit apparté sur mon dîner de ce soir (encore !). Je suis donc dans une région andine. Les gens ont ici plus l'air de boliviens (comme mon pote Morales) que d'espagnols ou de ritals. Et la bouffe est également différente. On part sur des plats à base de maïs par ex. Donc, j'ai testé tout en ayant un apriori assez négatif. Bilan : le resto était très bien... mais j'ai tapé dans les spécialités. Et franchement c'était pas ouf :
tamales : mix de farine de maïs, d'oeuf et de viande, présenté dans des feuilles de maïs : pas si mal. Pas énormément de goût.
Locro : soupe de haricots préparée avec du maïs blanc et des petits morceaux de porc. Franchement insipide. Fade. Aucun intérêt sinon que c'est joli dans l'assiette.

Allez, me reste à gôuter les humitas et j'aurais le droit de remanger des pâtes, des pizzas, de la viande, des empanadas... Yeah !

Les photos de ces splendides paysages

Championnat du monde personnel de mangeage de viande



Petit post, pour raconter une anecdote marrante (je crois ?). Personne dans mon auberge de jeunesse, je me décide d'aller dîner tout seul. Tranquillou, de toute façon j'ai mis mon réveil à 6h40 car je pars tôt demain matin. Je mate le routard et le lonely... mais de toute façon j'ai les éditions de 2008 et depuis les prix ont été multipliés par 2 et la moitié des établissements ont fermé ou ont changé de nom. Donc bon... un coup de tripadvisor quand même... j'ai quelques idées de restos ou aller... mais je demande quand même à la fille qui fait la réception. « Viejo Jack » « ils servent un biffe de chorizo de 600g ». Viejo Jack était dans les guides et bien noté sur Tripadvisor. Et cette histoire de plat de viande de 600g me trottait dans l'esprit... Allez zou, j'y vais !

J'arrive dans le resto, un espèce de gros mec avec un noeux pap (toujours se méfier des noeux pap) me demande ce que je veux prendre... Je me défile : une parilla svp (un mix de viande grillé). Je me fais rattraper en vol : « non, non vous devriez prendre ça ». Bien évidement, je m'éxécute. Mais j'y croyais pas trop à la taille du plat. Rien ne l'indiquait sur la carte.

Le plat arrive : j'ai cru que c'était une blague. J'ai fait un bon en arrière sur ma chaise. Pièce d'au moins 3 cm d'épaisseur. Sur un bon 15cm de long et un 8 ou 10 de large. Impressionante (avec l'accent argentin). Parfaitement cuit (pour une fois pas trop cuit), tendre... servi avec une purée pas trop mal. Je n'écoute que mon courage et commence.

Sans exagérer à la moitié, j'étais écœuré... très difficile de faire rentrer quelque chose dans ma bouche. Et là je vois ce gros plein de soupe avec son noeud pap qui me regarde avec son sourrire en coin du genre « ahaha, je t'ai bien eu, espèce de touriste ». Qu'à cela ne tienne, le vin (et la bouteille d'eau gazeuze commandée en sus) m'aide. Et je réponds au défi. Fini au moral. Avec un bide tout rond. Un bon mal de bide pendant quelques heures.

Mais je l'ai fait. Le serveur m'a annoncé 700g. Je l'ai convaincu que c'était plutôt 600 vu que j'avais laissé quelques petits morceaux de gras sur les côtés. Bon, je le referai pas tous les jours, c'est pas super bon pour la santé... et pas trop non plus pour l'environnement de bouffer autant de viande à priori non plus. Mais c'était une sacré expérience, me suis bien marré tout seul. Elle est loin derrière la cote de boeuf de 400g du marché de Rungis. Je pense que mon record perso va durer longtemps...

Les photos du monstre (on voit pas l' épaisseur de la bête sur les photos).

Salta


18h (et non 19h, le bus était en avance !) de bus plus loin, me voici à Salta à l'extrême nord-ouest de l'Argentine. Au nord-est tropical et humide, succède un nord-ouest montagneux et sec. Et frais soit dit en passant, en cette saison. Pour rappel, c'est l'hiver ici.

Salta, ville aujourd'hui très appréciée des touristes, un peu moins du cercle des affaires (qui lui préfère Buenos Aires bien sûr mais aussi Cordoba ou Tucuman) fut à l'époque de la conquête espagnole une ville de tout premier plan. Point de relais entre le Perou et le sud de l'Amérique du sud. De cette époque, la ville a gardé un certain charme colonial : petites batisses, églises, ruelles... bon, pour tout vous dire, je suis un peu déçu par la ville en tant que telle. On m'en avait tellement parlé en même temps... mais bon la ville vaut surtout pour son emplacement : sitution parfaite pour les excursions en montagne dans la région. 300Km du Chili, 300 km de la Bolivie, des sommets à plus de 5 000 mètres juste à côté...

Salta est aussi connu pour sa vie nocturne et ses penas (je vous explique pas ce que c'est, si ?) où l'on joue la musique du coin. Bon, j'ai pas encore testé... J'étais tout seul dans mon dortoir en auberge de jeunesse. Le bar de l'auberge sonnait lui aussi désespérément vide... Je suis vraiment hors saison ou quoi ?

Les photos de Salta

mercredi 25 août 2010

Repos chez "feux" les jésuites


Après 3 jours et 2 nuits assez remplies à Iguazu... je suis parti à la recherche de repos. Direction, San Ignacio, petit village construit autour d'une ruine de mission jésuite. La mieux conservée du pays.

A presque 4h de Puerto Iguazo, voici donc San Ignacio. Petit village de 5 000 habitants (comme Séméac), aux rues en terre battue (comme les terres battues de Séméac), aux habitants très accueillants (comme à Séméac). Pourquoi cette escale ? Pour plusieurs raisons que je vais m'empresser d'énumérer :
- Iguazu c'était énormissime mais c'était un pôle touristique très bruyant... je voulais voir d'autres côtés de l'Argentine du sud-ouest
- besoin d'un peu de calme après un we fatigant (couché à 3 ou 4h pour des levers à 8 ou 7h...)
- ma destination suivante, Salta est à 23h d'Iguazu en bus... autant faire une escale même si ca ne réduit le trajet que de 4h. C'est déjà ça !
- Les missiones, ces villages construits par les jésuites sont un brillant exemple de "nouvelle forme de communauté innovante" du 18ème siècle... Voltaire les a même admirées paraît-il... (Voltaire, comme le Lycée de... eh non, Tarbes)

Rapidement les missiones sont un des rares exemples du continent américain où colonialistes et autochtones ont vécu ensemble en parfaite harmonie. Comment ? Les missionaires sont arrivées en jouant de la musique, sans armes et en proposant aux guaranis (les indiens du coin), de sortir de l'asservissement ou du nomadisme. De véritables citées furent ainsi constituées. Rassemblant dans 30 villages plus de 150 000 habitants. 2 jésuites par colonie seulement. Une grande église, des écoles, collectivisation des terres et des récoltes. Des journées de travail de 6 à 7h (alors qu'en Europe, on tournait à 12 à 14h à l'époque). Les guaranis élisaient leur conseil municipal, leurs chefs, qui reportaient aux jésuites.

Bon, je fais cours mais cette expérience a duré pendant 150 ans. Jusqu'à que les espagnols, les français et les portugais, chassent les jésuites pour je ne sais quelle raison (tiens, je vais chercher ca ce soir, ca me fera un truc à faire devant ma pinte). Sans les jésuites, les missiones ne résisteront pas longtemps. Et furent rapidement abandonnées... et oubliées. Jusqu'au milieu du 20ème siècle, où des fouilles ont été effectuées pour les sortir de la jungle qui les entouraient.

Bon, il ne reste plus grand chose de tout ça... Quelques murs. Qui démontrent de la qualité et de l'habileté des guaranis. Cependant l'endroit, au milieu de la jungle, avec tout cette histoire de communautarisme réussissent tout de même à créer une ambiance spéciale. On s'y sent bien. Un brin mystique tout ca... bien aidé par le son et lumière assez réussi présenté la nuit venue.

Ah, mon logement était assez marrant lui aussi. Tout seul dans une espèce d'auberge de jeunesse qui faisait plus logement chez l'habitant qu'autre chose. Douche et WC au milieu du jardin. Ca dépayse, c'est ça qui est bon !

Allez, départ pour Salta... 19h de bus !

Les photos

samedi 21 août 2010

Incroyable Iguazu !


J'avais déjà vu des chutes d'eau hyper spectaculaires lors de mon voyage au Vénézuela. Mais là... Iguazu c'est le nom d'un site à cheval sur la frontière brésilienne et Argentine. Un site qui regroupe une bonne grosse vingtaine de cascades, chutes... toutes aussi impressionnantes les unes que les autres. C'est l'une des attractions phares des 2 pays. Et les 2 villes frontalières sont de grosses bourgades pleines de touristes. Enfin, surtout des bagpackers et des touristes locaux. Donc c'est pas trop n'importe quoi. Y a pas moulte bus sur le parking encore.

Donc aujourd'hui j'ai fait (accompagné d'un allemand supporte du Bayern) la visite du côté argentin. 6h de ballade dans la jungle, au bord de l'eau. Avec en fond sonore ce bruit spectaculaire de chute d'eau. Mais sur du goudron ou des pontons modernes en fer. C'est sécurisant mais bon, la civilisation est un peu partout dans le parc. Ca rompt un peu le charme (à la différence de Canaima au Venez).

Mais bon, comme vous voyez sur les photos c'est ultra-spectaculaire. La puissance de l'eau est tout bonnement incroyable. C'est immense. Tout est grand, large, haut, bruyant... On en prend plein les yeux. On en est presque retourné (à moins que ca soit du à ma soirée d'hier... assez offensive elle aussi). C'est en tout cas l'une (la ?) des choses les plus impressionnantes qui m'ait été donné de voir.

Niveau faune et flore... j'ai pas vu de toucan. Déjà que j'avais pas vue de pingouins en Patagonie, ca commence à faire beaucoup ! J'ai vu des espèces de chiens-tapirs qui viennent chourer la bouffe. Et qui se déplace par hordes ! Des oiseaux, des geckos, des grosses fourmies. Mais c'est à peu près tout.

Allez regardez les photos et les vidéos (ces dernières illustrent mieux la puissance du spectacle je trouve)

Et les photos (mieux encore ?) côté brésilien (et oui, je suis allé au Brésil.... 3h)

jeudi 19 août 2010

Escapade d'un jour en Uruguay


Entre le sud de l'Argentine et mon départ pour le nord, il me restait 2 jours. A passer aux environs de Buenos Aires car tous les vols ou presque de ce pays passe par la capitale argentine. J'ai donc décidé d'aller de l'autre côté de l'embouchure du Tigre pour aller en Uruguay.

En 1h de bateau seulement, on atteint la jolie ville de Colonial de Sacramento. Ancienne ville coloniale du temps des portugais et des espagnols (qui se disputèrent la ville), elle a été renovée pour être aujourd'hui un des plus beaux exemples de cité coloniale de la région.

Bon, c'est minuscule (le centre historique doit regrouper 15 ruelles) et calme en milieu de semaine (le we les habitants de Buenos Aires débarquent en nombre profiter du calme relatif). Mais c'est joli. Pas grandiose non plus. Mais l'uniformité des bâtiments, le cadre en bord de mer, les ruelles pavées... donnent un charme tout particulier à la ville. Cependant comme toutes les villes de ce type, ca fait un peu préfabriqué. Et manque de vie. Je me suis donc aventuré dans la "vraie ville". Assez charmante également. Un peu plus vivante. Sympa.

Vous pourez voir en dernière photo, un chivito : espèce d'hamburger uruguayen, avec oeuf sur le plat et steak de lomito. Pas mal. Même si j'aurais ptêtre mieux fait d'aller manger le mien dans un endroit plus touristique... certaines bouchées avaient un drôle de goût !

Allez, ce soir, retour sur Buenos Aires. Demain matin départ pour le nord de l'Argentine. 29° degrés prévus. C'est le retour de l'été pour moi.

Yeahhhhhhhhh !

Les photos

mercredi 18 août 2010

Elles sont grosses, elles sont moches : ce sont des baleines


Aujourd'hui, découverte de la péninsule de Valdès : parc naturel, patrimoine de l'Unesco et tutti quanti. Pourquoi celà ? Ben parce que cette bande de terre quasi désertique (comme toute cette partie de la Patagonie sur des centaines de kilomètres) regroupe sur ces côtes une concentration exceptionnelle de mammifères marins. Pourquoi ici ? Une histoire de mix de courant chaud du Brésil et de courant froid de terre de feu.

Bilan, de juin à Décembre, c'est la teuf ici : baleines, éléphants de mer, lions de mer, pingouins (de Magellan), orques, dauphins... Bon autant vous le dire de suite, en août c'est pas la bonne saison pour tout voir. C'est idéal pour les baleines (le clous du spectacle pour certains). C'est pas bon du tout pour les pingouins (ils arrivent par dizaines de milliers mi-septembre... ils sont forts ces pingouins). C'est pas bon non plus pour les phoques... et par voix de conséquence pour les orques (on en a quand même vu un... à priori). Et c'est pas bon non plus pour les éléphants de mer.

Donc excursion de 8h du mat à 18h. Avec observation de la plage, puis observation en bateau, et beaucoup de voiture (genre 7h sur la journée). Bon, j'ai bien fait mon boulet en déchargeant de je ne sais quelle manière la baterie de mon appareil photo numérique... 8h05 ce matin, première photo : pas de baterie. Bon, j'ai un peu sauvé les meubles en utilisant mon téléphone (Google Nexus One, une tuerie, pour ceux qui ne savent pas) et en rechargeant pendant la pause lunch. Mais bon, là où sur le bateau certains ont pris 300 photos. J'en ai que 5 de potables. Mais bon, certaines sont pas mal non ?

Bon les baleines, parce que c'est ça que les gens viennent voir. Moi je préférais les éléphants de mer et les pingouins. Donc bon, je suis un peu déçu. Mais on a eu énormément de chance. Des baleines y en a des centaines en ce moment dans le coin. On en voit dès qu'on tourne la tête mais un peu loin. Là, y en a 3 (dont une avec son gams) qui ont joué avec le bâteau. Genre, elles passaient dessous, repassaient... Bilan, elles étaient parfois à 2 mètres de moi grand max. Et y en a même une qui m'a arrosé en expulsant de l'eau. Me suis fait cracher dessus par une baleine. Pas mal, non ? C'est quand même autrement plus impressionant de près que de loin ces bestioles. De loin, tu vois 1m de leur corps qui dépasse de l'eau quand elles remontent. Avec un peu de chance, tu vois la queue. De près... tu vois toute l'envergure de la bestiole (15m facile), sa corpulence... et sa laideur. Qu'est ce que c'est moche bordel.

Sinon, vu 2 éléphants de mer d'un peu moins près. Très très fainéants ces bestioles. Bien empoté car sans aucun bras. Ca bouge comme un serpent.

Ah sinon, niveau paysage : désertique ou quasi sur les terres. Juste de quoi mettre 1 mouton par hectare. Couleurs grises, jaunes uniquement (pas les moutons, les couleurs des paysages). Et bien évidement, tout est absolument sauvage. Quasi pas de constructions. Et le bord de mer est plutôt pas mal comme vous pouvez le voir sur les photos. Et puis, il a presque fait beau en plus donc les 10° et le vent étaient supportables (j'ai pu mettre ma polaire, mais ouiiiiiii !).

Les photos

Demain, retour vers la civilisation, bien plus au nord.

mardi 17 août 2010

Un peu de Patagonie

De Puerto Madryn

Au programme, 3 petites journées au nord de la Patagonie, donc au Sud de Buenos Aires. Au choix, 20h en bus ou 1h45 en avion. Bizarrement et même si c'était presque 5 fois plus cher, j'ai choisi l'avion. Direction la péninsule de Valdes. Et plus exactement la ville de Puerto Madryn à partir de laquelle je me lancerai à la découverte de la péninsule. Qu'y-a-t-il à faire dans cette région ? Voir des animaux. Marins surtout car c'est au bord de la mer (comme beaucoup de péninsules). Mais à priori quelques animaux "de terre" assez funs. On verra demain. Mais bon, tout le monde vient ici pour voir 3 choses :
- les baleines (pas des petites baleines, des gros tas)
- les éléphants (ou lions) de mer
- les pingoins

Bon les derniers j'en verrai pas à priori car ils arrivent en septembre ces salops. Mais bon...

Ah, je vais quand même raconter ma galère de la matinée parce que j'ai eu un équilibre quasi parfait de loose et de chance en quelques minutes. Ca conduit à une histoire presque banale mais bon :
- je me plante en mettant mon reveil et me réveille à 9h55... pour un vol qui part à 11h00 (loose)
- je sors de l'appart à 10h05... mais reste bloqué dans l'entrée pendant 10mn car les clés étaient en haut, mon coloc devait... bref. (loose)
- aujourd'hui était un jour férié en Argentine... facile de trouver un taxi et pas de bouchon (chance)
- j'arrive à 10h30 à l'aéroport, et il y avait encore une queue de 30 personnes pour mon vol. Le vol avait du retard (chance)

Ah sinon, Puerto Madryn est une station Balnéaire assez quelconque de 70 000 habitants. Quelconque... mais pas vraiment car on voit des baleines du bord de la route ! Quelques exemples en photo et en vidéo. Ca fait du bien un peu d'océan. Ca faisait un bail ! Ah, dernière petite anecdote, Puerto Madryn est bien évidement le point le plus au sud où je suis allé. Sa latitude est à peu près équivalente à celle de Biarritz... mais dans l'autre sens.

Si vous n'avez le temps de ne regarder qu'une vidéo, ne regardez que la dernière. Ou sinon, cliquez sur la photo juste en dessous du titre.
Les photos

dimanche 15 août 2010

Match de foot en Argentine !



Bon, le foot en Argentine, je vous fais pas un dessin... Ca n'a rien à voir avec chez nous. Les gens (même certaines filles) sont complètement fous, obtus, inconditionnels de LEUR club. Rien qu'à Buenos Aires, y a 6 ou 7 clubs en première division ! Donc ca attise forcément les rivalités. Mais une chose les relie tous : leur dieu, Diego Armando Maradona.

Pour moi, aller voir un match de foot en Argentine était bien évidement une "excursion obligatoire" pour découvrir ce pays ! Mon choix s'est porté sur un match de San Lorenzo, l'équipe préférée de mon coloc. Et pas sur River (ils ne jouaient pas à domicile ce we, et pas sur Boca, ils jouaient un derby le stade était plein). Bon, le bon côté c'est que vu que j'étais pas tout seul, j'ai pas trop flippé... même à aller dans la tribune populaire. Parce que s'il faut avouer que l'ambiance a l'air moins fasciste que dans de nombreux stade français, c'est très très populaire. Avec tout ce que l'on peut imaginer de sous-jacent à ce terme. Mais bon, je me suis globalement senti à l'aise.

Et le gros côté positif du match ne fut pas ce qui se passait sur le terrain. Le niveau était même plutôt mauvais. Mais en tribune. En effet, ca chante. Ca ne hurle pas à tue-tête. Ca ne chambre pas l'équipe adverse (ou en tout cas, je ne l'ai pas compris). Ca chante, comme à une féria. Plutôt agréable. Rien à voir avec les "aux armes" ou "les XXXX XXXX on t'encule".

Bref, j'ai passé un bon moment, même si les tribunes n'étaient pas toutes pleines (la populaire si) et qu'il caillait un max. Le froid, ajouté à la pauvre qualité du match a sans doute diminué l'ambiance qui habituellement est mieux (dixit mon coloc).

Mais bon, c'était bien sympa ce stade de 40 000 places à 20mn du centre ville. Un parmi tant d'autres ici.

Les photos et les vidéos

samedi 14 août 2010

Buenos Aires by night


Après un début de semaine plutôt calme, j'ai passé la marche avant comme prévu à partir de mercredi. C'est pas mal ce rythme des cours à 13h30. Ca laisse le temps de faire des trucs le soir... voire le matin.

Donc mercredi soir, sortie avec mon coloc dans un after-work à Palermo (quartier festif de la ville). Auparavant j'avais pris l'apéro avec 2 "collègues" de classe : un anglais et sa jolie copine... française. Donc, arrivée plutôt en forme sur place. Mon "coloc" connaissait tous les videurs et les barmens car il bosse avec cette boîte (j'ai tjrs pas compris ce qu'il fait dans la vie exactement mais bon...). L'after work en lui même ressemblait énormément à ce que l'on peut voir en Europe. Rien de très original. Des mecs en costard, des jolies filles. De la zik et un peu d'alcool. Ambiance feutrée et lounge au début, un peu plus débridée à la fin. Bon, on a pas fini trop tard (genre 2h), mon coloc ne voulant pas bcp picoler (mon coloc, c'est le ptit mec à côté de la pizza).

Jeudi soir, RDV pour un dîner avec une meuf de couchsurfing que j'avais entraperçu la semaine précédente. On est allé bouffer dans un super resto. On a eu de la chance car la serveuse était par hasard, une ancienne coloc de la fille avec qui j'étais. Provolone grillé avec tomates et oignons. Suivi d'une bonne pièce de viande... genre au moins 500 grammes. Super dur à finir. Puis, pot dans un bar tendance du quartier avec groupe de rock. Pas mal. Par contre, ca caillait un truc de ouf.

Vendredi soir, sortie avec un de nos profs d'espagnols, la française et l'anglais dans un pub "argentin" juste après les cours. On a enquillé les pintes jusqu'à 22h. J'ai pas mal tchacthé en espagnol avec une argentine qui buvait ses pintes plus vite que son ombre. Ah oui, parce qu'un des très bons côtés de mon séjour, c'est que je me débrouille (à peu près) pour parler espagnol. Bon, ca doit ressembler à du petit nègre. Mais je comprends et je peux à peu près m'exprimer. C'est bien cool.

Puis, y avait une soirée avec des gens de Couchsurfing à Palermo. J'ai retrouvé une argentine et sa copine anglaise (sur la photo). La boîte ressemblait à un espèce de grand quai-west. Par contre, on s'est mal démerdé parce qu'on a pas eu accès à l'étage (VIP) directement. Donc, on est resté avec les jeuns de 18-20 ans qui poussaient, piétinaient... Non, je ne suis pas vieux mais bon. La zik était à pas mal à base de vieux tubes (même eu les Spice-girls) et de reggaetown ou de rock argentin. Par contre, les DJ qui laissent les chansons 1mn30, y a que ça ici...

Bref, rentré à 6h du mat chez moi. Sans trop d'excès. Me suis même pas fait violer.

Allez, ce soir je vais voir un match de foot au stade. Yeahhhhhhhhhh.

C'est cool cette ville, y a pas à dire.

mercredi 11 août 2010

Un peu de calme


Bon ben après la tempête du we, me suis bien calmé. Dimanche en gueule de bois. Lundi, début des cours. J'ai réussi à passer en niveau 2 et à conserver les cours l'après-midi. Par contre, le niveau est pas ouf. Faut que j'essaie de parler à côté, sinon je vais pas progresser assez vite. Et donc lundi soir, tentative d'aller dans 2 bars : les 2 fermés pour différentes raisons. Je me suis dis que c'était un signe et je suis rentré.

D'ailleurs, petite parenthèse : quand je suis sorti hier soir (genre entre 21h30 et 22h30), il y avait une espèce de bande organisée de fouilleurs de poubelles dans les rues. Dans quasi toutes les rues du quartier... ca ramène à la réalité... ca, ajouté à tous les mecs qu'on voit dormir dans la rue... Et oui, l'Argentine reste un pays pauvre quand même.

Bref, les sorties se sont calmées mais devraient reprendre demain.

Niveau visite :
- quartier de Recoleta : quartier chic de la ville. Ambiance un peu parisienne. Le must de la visite, le cimetière. Sorte de père la Chaise local, en plus joli je trouve. La tombe d'Eva Peron y est par exemple.
- quartier de la Boca : la quartier populaire (et dangereux la nuit)... enfin, 3 ruelles sont transformées en sorte de Disneyland avec spectable de tango et sosie de Maradona dans les rues... ca pue les touristes à plein nez mais ca reste très beau. En fait, le mère de la ville a eu la bonne idée au milieu des années 70 de laisser les habitants décorer leurs murs. Ca a donné ce que vous pouvez voir sur les photos. Bon, vous voyez pas toute la mafia autour... je l'ai pas vu non plus ! J'avais cours (et je devais manger une pizza aussi) à 13h30.

La ville ma plaît toujours autant en tout cas. Mais demain, il doit pleuvoir et faire 10°. Ca risque d'être un peu différent...


lundi 9 août 2010

Dimanche et gueule de bois ? En Argentine aussi !


Bon ben grosse soirée samedi soir finalement. Bien que mon "coloc" était malade, j'ai quand même tenté la sortie. Pas exactement tout seul, j'ai bombardé de mails "couchsurfing" pour trouver des camarades de soirée. Bilan, RDV à 23h dans un bar à 15mn de chez moi en taxi. Y avait un regroupement d'une petite dizaines de couchsurfers. La plupart étant des habitants de Buenos Aires.

Bon, j'ai quitté la soirée à 5h30 du mat, parfaitement saoul. J'ai été poussé à danser par les meufs présentes... qu'est ce que je suis nul, c'est pas possible. Sont malades avec leur pas, leur rythme. Très très compliqué. Mais bon, bonne ambiance, pas mal de jolies filles. La musique assez variée même si un peu trop de reggaetown à mon goût. Grosse soirée au final et donc grosse gueule de bois ce matin. Enfin, lever à 13h30 donc bon ! En tout cas, ca fait plaisir, première grosse soirée que je fais en connaissant personne en début de soirée.

Demain, début des cours d'espagnol. Ces salops ont annulé les cours de l'après-midi... je vais devoir me lever le matin ! Bon, en même temps, ca sera pas samedi soir tous les soirs.

Ah cet aprem, je suis allé visiter les quartiers de San Telmo (quartier historique connu pour ses marchés d'antiquaires et de biblots le we) et de Puerto Maduro (anciens docks réhabilités depuis 10 ans). J'en ai profité pour bouffer un espèce de burger uruguayen. Pas mal.



Mettez des commentaires par contre... je me sens seul dans l'hémisphère sud !

dimanche 8 août 2010

Buenos Aires : premiers pas


Bon finalement, hier soir, pas de sortie. Y a un pote argentin de mon "coloc" (qui lui était malade) qui est passé voir le foot à la TV. Sympa, on a pas mal discuté. Heureusement, il parlait un peu français et parfaitement anglais. Parce que mon espagnol, c'est vraiment pas ça ! Couché à 2h, lever à 13h... NY m'avait bien fatigué oui !

Donc, j'ai continué ma visite du centre de BA, entamée hier. Il faisait un peu frais, genre 12° mais au final, c'est plus agréable que les 35° humides de Washington ! J'ai mangé ma première viande argentine (trop cuite, mais à priori c'est impossible d'avoir de la viande saignante ici). J'ai choppé un numéro de tel argentin (que je n'ai encore filé à personne mais bon). Je m'installe un peu.

En tout cas, ma première bonne impression est confirmée. Les gens sont cools (sauf les flics qui ont savaté un mec sous mes yeux, genre dans la gueule), la ville est plutôt jolie même si comme NY, on sent qu'elle a vécu son apogée il y a quelques dizaines d'années. En tout cas, c'est fou comment 2 pays avec autant de points communs que les USA et l'Argentine (population européenne très majoritaire, pas de métissage du tout avec les indiens, immense territoire, nouveau monde...) sont devenus si éloignés l'un de l'autre. Je parle pas d'économie mais plutôt d'atmosphère, d'ambiance, de culture. C'est bien de voyager en tout cas.

Demain, 2 possibilités : aller voir un match de River Plate (un des 6 clubs de foot de la capitale) ou aller visiter le quartier de Boca (non, Boca ne joue pas à domicile demain).

Et ce soir... venga a ver.

Les photos de Buenos Aires

samedi 7 août 2010

Argentinaaaaaaaaaaa !

11h de vol depuis New-York, 20 degré de moins et quelques 7000 kilomètres plus loin, me voilà pour la première fois de ma vie l'hémisphère sud. Et pas n'importe où : l'Argentine ! On est un paquet à rêver de ce pays pour des raisons plus ou moins objectives : le foot (et le rugby... et le basket), la viande, la beauté des argentines (ok et la classe des argentins), l'immensité et la diversité du climat et du territoire... et puis les argentins sont devenus des légendes doivent aussi influer notre choix : le Ché, Maradona, Evita Peron pour ne citer qu'eux.

Bon, je suis pas la personne la plus objective du monde... j'ai sans doute « sous-noté » NY et je vais sans doute sur-évaluer Buenos Aires. En tout cas, ma première impression est super bonne. Je galère un peu pour parler espagnol (mais j'essaie) mais les gens reprennent en anglais si besoin. La ville (le tout petit bout que j'ai vu) est plutôt charmante. Pas somptueuse, mais un peu du genre Madrid. Sans grande uniformité mais avec de jolies immeubles, de charmantes places... Vous pourrez voir sur les photos, la place du congrès (et les photos du sénat), l'opéra Colon, le Tribunal, et quelques immeubles pris sur mon chemin.

Ah, important, je loge chez l'habitant. En fait, le mec chez qui je squatte sous-loue une partie de ses chambres. Là, je suis tout seul avec lui. Il est d'origine vénézuelienne. Il a une boucle d'oreille sur chaque oreille... mais à priori vu les photos de son ex (française d'ailleurs), pas de souci de ce côté là. L'appart est super bien placé. Après, c'est pas le luxe. Ca caille un peu (doit faire 18° max), le Wifi marche pas, la salle de bain et la cuisine datent de 30 ans mini... Mais bon, je m'y sens bien pour l'instant. J'y suis pour une semaine. J'espère qu'il y aura un peu de passage. Ce soir, c'est le lancement de la saison de foot ici. Bonne entrée en matière ?


Bon en fait, vous pouvez pas voir les photos, vu que j ai pas le wifi...