mercredi 30 juin 2010

Premiers pas à Istanbul


Le trajet en bus de Thessalonique jusqu'à Istanbul s'est plutôt bien passé. Même si la douane à 3h du mat, ca casse un peu le semblant de nuit... Arrivé à 7h30 heure locale dans la capitale de l'ancien empire ottoman. Déjà le bordel. C'est ouf comment elle est grande cette ville. Genre 12 millions d'habitants. Plus grand que Paris. Que Londres... Et stat bien plus ouf (vous voyez défiler l'incrustation comme pendant les matchs NBA) : au début du 16ème siècle, Paris était la plus grande ville de l'Europe occidentale avec 200 000 habitants. Et Istanbul, tout juste conquis par les ottomans dépassait 700 000 habitants !

Bon en tout cas, j'ai pas trop galéré pour trouver l'hôtel. J'avais bien bûché le routard. J'ai suivi le groupe de norvégiens qui suivaient le groupe de turcs dans la première navette. Puis stop pour retirer des tunes, faire de la monaie et respirer un peu en matant tout le monde partir au taf. Non, je n'ai pas pensé à vous.

Arrivée à l'auberge de jeunesse à 9h00. Puis Décollage pour visite... sous un temps orageux et pluvieux. Découverte de Sultananmhet le quartier où je crèche (et où y a les attractions touristiques... et les hôtels). Mosquée Bleue, Basilique Sainte Sophie (construite en 350 !). Massif, parfois beau. On se plonge rapidement dans l'histoire de Constantinople et Istanbul. Puis, (je fais court car j'ai battu le record du monde de visite ce matin) visite du palais Topkapi, la résidence des sultants de l'emire Ottoman. Joli sans être grandiose. A part le harem qui est vraiment le clous du spectacle, c'est assez austère. Moins impressionnant car moins somptueux que l'Alhambra ou l'Alcazar de Seville. Mais c'est plus grand quand même...

Mais le Harem, ca envoyait du gros. Bon, la vraie vie dans le harem, c'est pas le Paradis à la Hug Hefner. Ca casse un peu le mythe, y a plein de règles reloues... c'est plus religieux et cérémonial qu'autre chose. En plus, y a pleins de mecs à qui ils ont coupé le zguegue là dedans (enfin, y avait... je crois qu'y en a plus). Les blacks on leur coupait la teub et les balls. Les blancs que les balls. Va savoir pourquoi... En tout cas, cette partie est superbement conservée. Et on peut vraiment s'évader dans cet univers particulier. Mais encore une fois, c'est très religieux, on demande d'ailleurs le silence et le respect comme dans une mosquée !

Après une belle averse et une bonne sieste, j'ai profité du ciel sans nuage pour aller voir le côté moins touristique du quartier.

Bon, je vous ferais bien partager tout ça en photo... mais la Turquie bloque Picasa et Google Images. C'est pas ouf ça ?

Allez, hop, je finis ma pinte et j'essaie d'aller me faire des amis. On y croit ?

lundi 28 juin 2010

Thessalonique


Florent et Laurent sont repartis en France... me voici tout seul pour les 5 prochains jours ! Au programme, chemin vers Istanbul entrecoupé d'une escale à Thessalonique. Pourquoi Thessalonique ? Premièrement parce que c'est sur la route et qu'il y a un train de nuit que relit cette ville directement à Istanbul. Ensuite parce que c'est la 2ème ville de Grèce, à l'ambiance très différente de celle d'Athènes parait-il... et c'est à peu près tout.

Bon, la première raison, j'ai pas de bol : la liaison est interrompu jusqu'au 1er juillet car un tunnel s'est effondré sur le parcours. Super. Donc, j'ai faillit ne pas venir dans cette ville... mais vu que j'avais pas de solution de remplacement de ouf... ben j'y suis allé. Content prendre un bus à la place du train.

Bon première étape : aller à la gare d'Athènes. Easy. Ensuite : prendre un billet pour Thessalonique. Soit disant 16 départs par jour. On était dimanche, ca jouait sans doute sur la disponibilité des places. Je me pointe au comptoir vers 13h00. Un mec pas aimable du tout me répond : « un seul train, il part à 19h40 et il coût 57€ » « il n'y en a pas d'autres avant ? » « ils sont tous complets ». Chelou. Bon, je me décourage un peu... mets mes bagages à la consigne et me dit que je vais aller faire un des musées d'Athènes entre temps... mais ca me fait super chier d'arriver à 1h du mat sans réservation d'hôtel quand même. Bon, je repars faire la queue et tombe sur un autre gars « 14h50, 43€ ». Et hop, ca sonnait beaucoup mieux.


Quelques heures après (6h quand même), me voici à Thessalonique en train de chercher un hôtel, armé de mon Deuter sur le dos et de mon Eastpack sur le ventre. Premier hôtel : 60€ (me suis un peu enflammé). Deuxième hôtel : 35€ après négo. Troisième hôtel : immonde, genre hôtel de passe. 25€, j'ai pas insisté et ai commencé à prendre peur. 2 hôtels après, je tombe sur le bon. Après une super négo : 40€ pour 2 nuits. Ouf.

Je descends direct goûter le « macdo » grec « Goodies » sans doute un genre de Quick local. Pas ouf. Et hop DODO.

Et aujourd'hui... Bataille pour trouver où acheter un billet pour Instanbul... les mecs de la gare sont sympas mais pas trop... ils m'écrivent l'adresse en Grec. J'avais même pas compris que c'était l'adresse qui était écrite d'ailleurs. Bref, aidé par le mec de l'accueil de l'hôtel (hyper sympa pour le coup !) je trouve l'agence. 43€ aller simple pour Instanbul de nuit.

Puis visite de la ville... pff... j'ai marché pendant 4h. Ben c'est pas super joli en fait. Y a un bord de mer avec des immeubles. Quelques rues pietonnes avec des bars sympas (mais ils boivent que du café frappé ! Pas de binouzes !), des snacks partout. Un trafic de ouf sur les grandes routes. Et puis, j'attendais des news de 2 couchsurfeuses qui m'avaient répondu... en vain. Bilan, j'ai fait les trucs (café, visites) qu'elles m'avaient conseillés. Et puis c'est tout.

Demain, je vais tenter d'aller visiter le site archéologique de Vergina, capitale de la Macédoine du temps d'Alexandre d'après ce que j'ai capté. Avant mon départ pour Instanbul à 22h. Mais bon pour rejoindre le site, il faut prendre 3 bus différents... Pas gagné.

Ah oui, entre le temps où j'ai écrit le texte et le moment où je me suis couché, j'ai quand même continué ma journée ! Je suis allé dîner dans un endroit recommandé par le guide du routard. Je suis arrivé à 21h30 (heure du match du Brésil) dans une petite place, quasi introuvable à laquelle on accède par des galeries. La journée ce sont des échoppes et des antiquaires. La nuit, des bars et des restos. A peu près 200 places en terrasses. Vides à 90% quand je suis arrivé. Pleines à 90% quand j'en suis parti. Loooooooser.

Bon, j'ai bien mangé. J'ai vu un match sympa. J'ai bien bu en Rémi. Mais y avait des groupes de jeuns partout. Certains gros groupes étrangers également. Et bien évidement, j'ai pas parlé à une seule personne. Pas facile facile ce business de voyageur solitaire. Le marketing sur internet, c'est plus simple on dirait. Bon allez, je m'avoue pas vaincu, next step : Istanbul. En tout cas, Florent et Laurent, si vous aviez continué jusqu'ici, je peux vous dire qu'on aurait pas encore fini la nuit...

Les photos (pas oufes) de Thessalonique

samedi 26 juin 2010

Le Pellion


Dernière étape de notre séjour commun avec Florent et Laurent en Grèce (après je continue un peu tout seul) : le Pellion. C'est une presque-île montagneuse (jusqu'à 1500m d'altitude), très fine, en face des Sporades. C'est une région sauvage (car difficile d'accès, routes sinueuses, 1h30 de la première grande ville Volos) mais pas trop (ce qui est beau est souvent très connu).

Après une dernière nuit à Skiathos (et un lever un peu tardif... on avait tellement ambiancé l'île que pour notre retour, on a eu droit dans différents bars à des cigares offerts, une carafe de vin puis à une carafe de shooters gratuite... photos mises à jour dans la partie Skiathos normalement) nous retrouvons notre voiture de location pour filer vers le Pellions, côté sud. Ce n'est pas le plus beau côté de la presqu'île. Un peu plat. Plage de gros sable avec des transats.. Pas ouf. Mais dès qu'on passe de l'autre côté du massif, les paysages sont beaucoup plus vertigineux et la montagne se jette littéralement dans la mer Egée.

On a passé la nuit à Agios Ioanis, petit village qui comptait presque autant d'hôtels ou de chambres d'hôtes que d'habitants. En tout cas, on connaît presque tous les hôtels de la ville car on a livré une belle étude de marché et d'âpres négociations pour finir dans un super hôtels, petit dej inclus pour 20€ par personne. Après les boissons à 10€ de Skiathos, ca fait du bien de racler quelques euros à ces pauvres grecs en pleine crise :) Fier de nous, Hug ?

Et on a finit le séjour par la plus jolie plage que j'ai personnellement vue en Grèce : Fakistra. Superbe crique, eaux cristallines, de beaux rochers... Ca m'a fait penser, toute proportion gardée à la plage de « The beach » en Thaïlande. Bon, y avait un peu de monde parce qu'on y était un samedi. Mais vraiment un super spot. On a finit par Mylopotamos, la plage la plus connue du coin... mais pas la plus grande. Encore bien plus encombrée. Un peu moins jolie à mon goût. Par contre, on a eu la chance d'y rencontrer "le blond". Bon, il n'était pas blond du tout. Il était espagnol et était avec sa meuf et et un groupe d'amis. Mais il était blond dans l'âme : joueur de raquettes de plages en plein soleil, sans aucun gouttes de transpiration sur son torse imberbe. Sa femme, comme lui jouait parfaitement et ils inventaient des coups droits des 2 côtés. Puis le blond a enflammé la plage. Il est allé sur un rocher à 20 mètres du bord. A peu près à 3 mètres de hauteur (là où Florent 30mn avant avait fait un saut de crapaud). Et il a commencé à enchainer les sauts. Tous aussi parfait les uns que les autres : Saut de l'ange, saut périlleux arrière, puis avant, carpé. Et avec une entrée dans l'eau à chaque fois parfaite. Je vous passe ses mouvements de pectoraux aperçus au loin... Bien fort ce blond.

En tout cas le Pellion est une région très sympa pour ceux qui recherchent calme, un peu de fraîcheur (relative) et détente. Un soir, c'était parfait pour nous !

Ce soir, beach party en banlieue d'Athènes... Ou pas. A suivre.

Les photos du Pellion

jeudi 24 juin 2010

Les Sporades

Tout le monde connaît les Cyclades. Archipel d'île des la mer égée, coincées entre le Grèce continentale et la Turquie, ses toits bleus, ses murs blancs, sa mer turquoise, ses chats... et ses quelques îles très connues (Mykonos, Santorin...). Ben, on a décidé d'aller à la découverte d'un autre archipel, moins connu, en tout cas en France : les Sporades. La différence ? Déjà géographique, les Sporades sont situées plus au nord et plus proche du continent. Elles sont moins nombreuses (3 îles principales)et un peu plus fraîches. Ca se traduit par une végétation plus dense et plus verte que dans certaines Cyclades. Les toits ne sont pas bleus, mais les villages restent globalement construits de la même manière, à flanc de colline, murs mitoyens, rues pietonnes minuscules... et des chats un peu partout. La mer est bien évidement omniprésente... dans l'assiette (de très bons calamars) et dans les paysages. Petite différence : les touristes français sont totalement absents de ces îles... il n'y a que des grecs, des scandinaves, des brittons et des allemands.

Poutant les 2 îles que nous avons visitées (les 2 plus importantes), Skiathos (le petit Saint-Trop local... j'ai l'impression qu'y a des Saint-Trop locaux, un peu partout... j'ai beau cherché, je trouve pas le Saint-Trop local pour les Hautes-Pyrénées par contre...) et Skopelos sont plutôt très jolies et très sympas. Ce n'est pas grandiose à la Santorin, certes. Mais c'est plus petit, tjrs jolie, des criques splendides, des eaux aux couleurs éclatantes...

Skopelos est plus calme, moins construit. Un peu une île de papa-maman. Pas animée quoi mais pas sans intérêt. La petite chapelle en haut de l'île, sur la mer, est même une très jolie curiosité.

Skiathos, on a la connait surtout pour son animation le soir venu. Mais elle a une très bonne réputation pour la qualité de ses plages.

Et ce qui est pratique en Grèce, c'est que tout est fait pour le confort du touriste : des bus ou des locations de voiture, vélos, scooters, bateaux dans tous les sens. Des restos, des cafés, des terrasses un peu partout. Et un sens de l'hospitalité assez développé. Bon, y a aussi des points à améliorer sur les Sporades : c'est à priori plus cher qu'avant. Et on a l'impression qu'ils ont sorti des tarifs spécifiques aux touristes pour la plupart des choses (13€ le pressing, 5€ la bière en bouteille, faut pas déconner). Crise oblige, ils ont peut-être été obligé à baisser les prix pour les locaux et augmenter ceux pour les touristes... On va continuer l'enquête.

Bon allez, je vais faire un plouf dans la piscine de l'hôtel. On repasse à Skiathos ce soir pour voir si l'ambiance est tjrs au beau fixe sur l'île.

Voici les photos de Skopelos

mardi 22 juin 2010

Soleil, île, alcool, blackout, champagne... kamoulox


Bon, faut croire que les monastères nous ont donné envie de profiter de la vie... Grosse soirée hier soir à Skiathos, petite île des Sporades ! Rien n'aurait pu nous arrêter dans notre quête d'enivrement éthylique !

C'était très sympa, de bons bars, de jolies miss (beaucoup de grecques bizarrement), manquait un peu de monde car on est hors saison mais on a bien ambiancé l'île.

Mais bon, la teille de champagne à 2h du matin juste avant de sombrer en blackout c'était une super bonne idée. Ca fait 3 jours de vacances en moins sur mon budget !

Allez, on s'est réfugié dans une île à priori moins dangereuse, Skopelos. A suivre !

lundi 21 juin 2010

Les météores


Non, ce ne sont pas les Météores de Pégase. Non, ce n'est pas une marque de bière à bas prix. Les Météores sont des monastères construits sur des pitons rocheux, quasi inaccessibles (au moins à l'époque) au 15 et 16ème siècle dans le centre de la Grèce. C'est une des multiples attractions touristiques de la Grèce... et une des rares que je n'avais pas encore faite !

Arrivée de Belgrade en avion dimanche... je retrouve rapidement Laurent et Florent à l'aéroport... on galère un peu pour trouver notre voiture de loc et on trace direct vers Kalambaka, ville située aux pieds des Météores. 4H30 de route quand même. Arrivée dans une pension conseillée par le routard, au milieu des oliviers, et tenu par un très gros monsieur. Un peu du style de mon coloc aux US pour ceux qui se rappelle. Du style à avoir du mal à suivre son bide quand il marche. Mais il a bien d'autres particularités :

  • gentil : il nous a offert des cartes postales, a été conciliant quand on a changé notre réservation, nous a fait un forfait pour l'alcool consommé

  • lourd voire un brin raciste : il n'ouvre pas son réseau wifi car « les touristes ont changé. Avant, il n'y avait que des allemands et des français. Maintenant, il y a beaucoup de mafia russe, de bulgare, d'albanais et de serbes ». Bon, on a pas trop compris le rapport, mais le bougre a l'air méfiant vis à vis des pays voisins !

  • Lourd et amateur de foot : « Drogba ? Very good players » « Messi, the best players». « Xavi, very good players ». « Elano, very good players ». « Roben, very good players ». Et « Kaka, no good players ». Vous l'aurez compris, il avait un avis limité, un anglais limité et une forte propension à mettre un S à player.

Sinon, on a bien bouffé, une bonne salade grèque bien gouteuse et une grillade au feu de bois. Le match de foot et au lit.

Lendemain, les Météores donc ! Un circuit d'une petite vingtaine de kilomètres autour des pitons rocheux. Il faisait beau au réveil, puis rapidement moins beau ! On a eu de la pluie en Grèce ! Vu la couleur des payasages on peut aisément dire que ce n'est pas de bol pour nous. Mais bon, on a eu le temps d'apercevoir la spécificité des monastères du coin. Ils valent surtout par leur disposition sur les fameux pitons rocheux. On se demande comment les moines ont pu construire là haut. L'intérieur ressemble beaucoup aux basiliques orthodoxes (murs et plafonds super surchargés, couleurs flamboyantes, doré partout) et j'avoue être un peu insensible à ça... Autre remarque : avec la route qui relie un à un chacun des monastères, les grands parking en bas de chacun et les escaliers aménagés pour que les grosses touristes américains d'origine grecque puisse monter... cela perd un peu de l'esprit originel d'isolement et d'inaccessibilité. Attention, c'est super impressionant quand même et même très joli ... mais ca serait mieux avec un grand ciel bleu sans doute. Et c'est un peu rébarbatif. En fait, on s'aperçoit qu'on peut faire la visite de tous les monastères en 3h (ok, on a fait un peu la course dans les montées et les descentes mais bon...)... Et après les 5 monastères visités on file vers Volos à 2h de route de là pour espérer prendre un bateau pour les Sporades avant le soir... Les Sporades, deuxième étape de notre séjour hellène.

Voici les photos

samedi 19 juin 2010

Tout seul, ca y est !

Bon ben je suis tout seul pour 2 jours. Enfin, plus qu'un maintenant... Mais autant au Monténegro avec mes collègues de voyage, j'étais en vacances... autant là, je suis vraiment en voyage !

Départ hier de Podgorica, la capitale du Monténégro pour Belgrade, la capitale de la Serbie. En train, à travers la montagne. 7h15 de train normalement. J'ai pris une première classe par contre, faut pas déconner non plus. Je me retrouve dans un assez beau compartiment avec une seule personne... un vieux de 75 ans. Qui au bout de 10min me fait l'histoire de l'ex Yougoslavie, en long, large et en travers (et en allemand). Il a parlé pendant au moins 4 ou 5h. Moi je répondais un peu mais le mec c'était une machine. Intarrissable sur la Yougoslavie quoi. Il était plus ou moins croate de sang mais serbe dans sa tête. Il m'a presque convaincu que les serbes ont été des victimes tiens ! Bon sinon, le train s'est arrêté 50 fois, dont seulement 9 fois pour des arrêts prévus. A mis presque 10h pour rejoindre Belgrade. Et quand je me suis aventuré dans le wagon restaurant, j'ai découvert.... un restaurant. Avec des tables, des nappes, des couverts. Mais rien à manger ! Ou peut-être plus rien parce qu'il était trop tard. Ou parce que le mec du wagon était trop saoul. Il parlait pas un mot d'anglais mais a réussi à se foutre de ma gueule à cause de la défaite contre le Mexique et de la victoire de la Serbie contre les boschs. Bref, trajet long au possible mais intéressant et dépaysant au possible.

Arrivée à Belgrade à minuit, j'ai eu le temps de repérer un hôtel près de la gare... 10mn après, j'entre... dans un hôtel où le temps s'était arrêté à la fin des années 80 : un naim dans la salle de la réception, un grosse vieille au comptoir qui fumait des clopes. Elle ne veut pas me montrer la chambre... Bon allez, pour 20€, je la prends. Moquette sale, tapisserie en décomposition, fenêtre qui ferment mal... mais une ambiance qui colle pas mal avec mes envies du moment.

Allez hop, à peine mon sac déposé, direction les bars parce que Belgrade a une réputation de teuf quand même. 20 mètres effectués, premier bar rencontré : ambiance electro, déco futuriste à base de métal. Quelques jolies filles, ambiance décontractée, rien à voir avec les poufs du Montenegro. Allez, je finis ma bière et me dirige vers un autre bar.. J'entends de la zik au loin... Je la suis. Hop, j'arrive dans un bar rock, blindé. Concert live. Les meufs et les mecs se lancent dans des concours de shooters (bleus, ca avait l'air pas mal). Une bonne parité hommes / femmes d'ailleurs. Mais bon, je me rappelle que je n'ai pas mangé de la journée et que je suis un peu creuvé...

Allez hop, retour à l'hôtel.... aujourd'hui découverte de Belgrade en journée !

Les photos de la ville (sous la pluie ou presque)

jeudi 17 juin 2010

Le Durmitor

Le Durmitor (surnommé Mordor par nous même) est une chaîne de montagne, qui sépare le Monténégro de la Serbie. Les sommets ne sont pas très élevés (2500m environ) mais représentent un joli bouclier naturel entre les 2 pays. C'était d'ailleurs le maquis privilégié par la résistance titiste lors de la 2ème guerre mondiale.

Bon nous on y allait pas en mémoire aux résistants mais plutôt pour passer de la plage à la montagne, du farniente, au physique. Après un parcours en voiture cahoteux (voire caillouteux, une grande route neuve de quelques mois finissait en espèce d'autoroute... en terre et en gravier, faute de travaux terminés ! INCROYABLE) et 4h de trajet, nous voilà à Zabljak, petite capitale du coin. Des chalets un peu dégueux, genre préfabriqués comme dans les pays nordiques, des grands hotels veillots et comme partout de nombreux immeubles en construction !

On a trouvé 2 chambres chez l'habitant, confort modeste mais ok pour même pas 10€ par jour et par personne ! Record du séjour.

Au programme des 3 jours :

  • mini-rando découverte le premier jour

  • grande rando le deuxième jour

  • journée rafting le dernier pour découvrir les gorges de la Tara

La mini rando du premier jour a été un peu expédié car elle consistait en une balade d'une heure autour d'un lac,dans un joli sous-bois... qui foisonnait de moustiques ! Genre beaucoup, beaucoup de moustiques. Donc, on s'est habillé en Djihad et on a fait le tour du lac au pas. J'ai juste eu le temps de me baigner dans l'eau glacée du lac !

Et le soir à Zabljak, c'est pas si mal : nourriture locale montagnarde, un peu lourde mais tout à fait correcte (agneau cuit dans le lait, steak avec fromage local...). Et le soir, y a un petit bar (avec un grand écran pour suivre le foot) et de la bonne zik tout à fait correct. Et la petite vingtaine de jeunes qui font vivre le village.

Et notre grand trip dans la montagne ? L'objectif : atteindre la grotte de glace, une des randos les plus connues du Durmitor. 6H aller-retour parait-il ! Par contre, on nous prévient, il y a beaucoup de nevets (de neige quoi) et cela peut-être compliqué de terminer l'excursion en cette saison. Vous pouvez le voir sur les photos, une fois le sous-bois traversé, la neige est effectivement assez vite présente. Et à quelques 500 mètres du sommet PierreM et Charles prennent peur et ne veulent pas escalader les nevets en pente. 100 mètres plus haut, Fifine craque à son tour... et moi quelques mètres plus loin également. Ne restait plus que 200 mètres, je la voyais presque cette satanée grotte ! Mais bon, la dernière ascension était assez abrupte et pas moyen d'éviter la neige. Donc on rebrousse chemin... un peu déçus. Attention, les paysages sont beaux, le végétation en fleur également. Mais on n'est peut-être pas monté assez haut pour voir les plus beaux panoramas. Dommage. Bon sur le chemin du retour, on a quand même essayé de récupérer un autre chemin pour rallonger un peu notre parcours et voir d'autres paysages... Au bout d'une heure : bloqués à nouveau ! Allez c'était quand même une très belle rando, on a bien pris des coups de soleil malgré un temps un peu nuageux... Et la bière finale au bord du lac était bien gouteuse :)

Les photos du treck en montagne

Et le lendemain, raft dans le canyon de la Tara. Soit-disant le 2ème plus grand canyon du monde derrière le grand canyon. Partout étaient vantées les mérites du raft dans cette rivière.Ben c'était super joli, super sympa (voir trop), notre guide était typicos plus qu'il n'en faut (eau de vie offerte à 10h30 le matin, déjeuner copieux dans une jolie exploitation de montagne...)... mais la partie raft était beaucoup trop calme. Bref, on a payé 45€ par personne pour une espèce de croisière avec des casques et des pagaies ! Allez, l'essentiel c'était la beauté de l'eau (froide sa raaaaaaace) et les vertigineuses parois de part et d'autre du cours d'eau.

Les photos du rafting

Petite escapade en bateau














Une fille de notre promo à Audencia, Cécile Marcy, pour ceux qui la connaissent, s'est installé au Montenégro pour lancer avec son mec (un Slovène, fan de voile), un business de location de bateau. Du yacht au petit voilier. Fifine ayant gardé contact avec Cécile, elle nous propose super gentillement de faire un tour dans un de leur joli voilier sur la baie de Tivat !

Ben, les photos parlent d'elles même... C'est super cool les voiliers, encore plus avec un bateau comme ça ! Sur le chemin, on a découvert, une île laissée à l'abandon... qui avant la guerre de partition de la Yougoslavie, accuillait un club med en case ! L'endroit est canon, c'est ouf que ca n'est pas été transformé depuis 20 ans. A priori, des russes auraient mis la main sur l'île...

Merci à Cécile et Marjan pour le tour en bateau en tout cas ! Superbe final pour les superbes bouches de Kotor.

Les photos

Balade en vélo jusqu'à Perast


Un peu de sport ne fait pas de mal, surtout en bord de mer ! On a décidé de louer des vélos pour la journée (non sans mal, sont pas encore super bien organisés pour le tourisme dans ce pays !). Le but : aller découvrir Perast et Risan, villes voisines. A 17km de chez nous. Quasi plat car il y a une route côtière qui fait presque tout le long. Très sympa ! Y a une petite vidéo qui peut vous donner une idée de l'ambiance. Mais l'ambiance, c'était aussi la perte de PierreM. Au bout de 5 ou 6 km, Fifine a un saut de chaîne, je m'arrête pour l'attendre et gueule à Charles de s'arrêter. Charles dit à PierreM de s'arrêter... mais il était déjà trop loin ! Trop rapide PierreM ? Bref, l'heure qui suivit a abouti à des allers retours, des attentes à l'entrée de chaque village, des boucles pour être bien sûr que l'un des 2 groupes (celui de PierreM ou celui des survivants) n'a pas pris un chemin de traverse... Impossible de se retrouver. PierreM n'ayant pour une fois pas pris son iPhone... On est finalement arrivé à 3 à Perast. PierreM nous a rejoint après avoir rebroussé chemin et avoir récupéré son tel... en voiture !

Mais bon si on met de côté cette péripétie, Perast, est un très joli village. Peu marqué par le tourisme... très joli, jolie église, jolie place. Petite ruelle sympathique. Très calme. Cependant, ce n'est pas non plus le plus beau village qu'on ait vu. Vraiment petit... On a du mal à imaginer Zeta-Jones avoir un pied à terre dans ce bled... et pourtant.

Sinon, vous découvrirez peut-être sur les photos les fesses dénudées d'une russe qui visitait la ville (puis le beach bar du coin) avec comme simple « bas » un petit string noir en T. Murf.

Bon ben sinon, Risan, la ville voisine n'a strictement aucun intérêt. Et elle commence même a s'urbaniser en style « Budva ». Berk. Et le retour en vélo... 35km en VTT bloqué sur une seule vitesse, ca fait mal au cul... et aux jambes ! PierreM aura au moins gagné le retout en voiture !

Les photos

mardi 15 juin 2010

Kotor by night


Kotor, en tout cas sa vielle ville est à priori une espèce de terrasse géante, une fois la saison venue. La fête bat son plein, parait-il, un peu comme dans les îles grecques, sans doute. Bon, là on était un peu tôt dans la saison mais on a fait plusieurs bars sympas ! Première remarque : les filles sont super apprêtées... genre maquillée bien sûr, mais souvent tenue de soirée, voire tenue super aguicheuse (poum poum short qui laisse dépasser un bout de fesses par ex). Et à côté de ça, les mecs ne semblent faire aucun effort et restent en claquette pour beaucoup. En jogging pour d'autres ! Ouf. Bon et les filles sont quand même très jolies, il faut l'avouer. Par contre, ce ne sont pas des boîtes à fête qui parlent à tout le monde, picolent et danse en faisant nimp...

En même temps, deuxième remarque : la grande majorité de la zik écoutée est locale ! (enfin, serbe, croate, monténegrine, on sait pas trop). C'est assez dansant et assez entrainant en fait. Ils chantent presque tous, connaissent les hits par coeur. Marrant.

Mais bon après 1h en juin : rien n'est ouvert. Avant il y avait le Maximus, grande boîte du coin... Le gérant s'est fait tuer il y a 40 jours. Règlement de compte à priori. Du coup plus de boîte dans la ville. On a du s'exiler à Tivat, la ville voisine (15 bornes) pour trouver le « Madame Coco ». Boîte de nuit avec un bar circulaire immense, et un niveau sonore encore une fois bcp trop élevé. Mais bon, encore une fois zik locale assez sympa. Les mecs plutôt bon esprit (à part un qui devait pas être sympa puisque les videurs l'ont sorti en le tirant par les cheveux), draguant Fifine, essayant de parler avec Charles. Les meufs, genre joli pot de fleur, qui sortent pour se montrer peut-être plus que pour s'amuser.

Donc bon, on a passé de bonnes soirées. Pas du vieux boucau, pas du Dubrovnik non plus. Mais je pense qu'en été ca doit envoyer du lourd.

Voici les photos


Kotor !


Kotor, c'est la ville la plus connue des touristes « normaux » du Montenegro. Par normalité, j'entends non intéressé uniquement par le soleil et les transats. Et on comprend vite pourquoi ! Les bouches de Kotor sont en fait l'un des plus grands fjords d'Europe ? C'est quoi un Fjord ? Un truc joli en Norvège ou un yaourt un peu cher mais très bon ? C'est en fait la conséquence sur le relief d'un glacier qui s'est jetté directement dans la mer. Ca doit être très beau en Scandinavie... mais en méditerranée avec 30° et un ciel invariablement mieux c'est vraiment assez ouf. Il y a plein de petites baies différentes, la plus connue, la plus encaissée et celle qui a le plus jolie village ancien est donc Kotor.

Kotor, avec sa vieille ville entourée de remparts. Et ses remparts (que nous avons escaladés, une heure de montée quand même) qui monte jusqu'aux crêtes de la montagne. Kotor et ses petits cafés, festifs, et ses meufs ultra apprêtés et ses golgoths en tongue ou en jogging. Kotor et ses jolies maisons tout au long de la baie. Kotor et ses petites villes cotières, comme Drobota où nous avions notre super villa et notre magnifique terrasse. Kotor, Kotor, Kotor.

Voici les photos de Kotor (les photos by night sont dans un autre post).

vendredi 11 juin 2010

Lac de Skadar et Cetinje

Après, la très touristique et pas toujours très attirante cote adriatique, on s'est dirigé vers l'intérieur des terres et le lac de Skadar. A à peu près 40mn de route de Budva en voiture, via un tunnel très moderne qui coupe la montagne. Parce que le Montenegro pour ceux qui ne le savent pas est un pays très montagneux ! Altitude moyenne supérieure à 1000 mètres, sommets enneigés, presqu'aucune plaine...
Bref, le lac Skadar, c'est une immense étendue d'eau de 40 km sur une petite dizaine, dont les 2/3 du territoire sont monténégrains... le reste albanais. Pourtant, nous n'avons vu aucune roulotte, ni aucun hérisson au bord du lac. Bizarre.
En tout cas, nous étions loin du tumulte et de la frénésie commerciale de Budva... bien que le calme de cette région soit un peu contre-balancé par le mercantilisme de la population. N'éspérez pas louer des vélos ou des kayaks comme c'est indiqué dans vos guides ! Les mecs gagnent plus avec des tours en bateaux donc bon ! On parierait presque qu'ils ont ouvert un office du tourisme avec un chevelu qui parle anglais (ou presque) juste pour vous faire faire des tours en bateaux le plus long possible.
Et pourtant, la balade en bateau c'est sympa mais pas ouf. On avait loué un petit bateau pour nous 3 mais on a été sommé de le partager avec une tchèque et une slovaque. Moches, je précise pour éviter que vous vous enflammiez, mais sympas (oui oui, c'est souvent comme ça). Bon, on a eu droit à une panne de 40mn du bateau qui était pourtant en bon état (remember les Philippines) mais sinon tout s'est bien passé : ciel bleu, oiseaux, quelques monastères ou prisons prisonniers des eaux...
Mais en fait, le plus sympas, c'est le panorama du lac, une fois que la route s'élève en voiture. Certes, PierreM, notre conducteur préféré (et le seul qui ait le permis) n'aime pas trop les routes de montagne (il vient du Mans, une bourgade qui aime les voitures mais pas le relief à priori). Mais pfff... Franchement, la route qui s'élevait nous a fait découvrir de superbes points de vue. Pique nique au bord de la route mais en pleine nature. A base de charcuterie fumée pas terrible et de kiri et de vache qui rie locale. Mais le pain est bon !
On a continué notre trip dans l'intérieur des terres vers Cetinje, ancienne capitale du Montenegro (au début du 20ème), et ses 13 000 habitants. Très sympas. Assez jeune. Une rue pietonne où les filles font le va et vient. Et où on a bu quelques bières à 1,5€ la pinte. Et oui, c'était enfin pas cher. Et même notre resto n'était pas du tout mauvais ! Les gens étaient sympas. On a même rencontré une monténégrine qui parle français !

Allez demain, c'est Kotor. Et notre groupe gagne une personne de plus avec l'arrivée de Delphine.

jeudi 10 juin 2010

Budva Berk





Qu'est ce nous connaissions de Budva avant d'y aller ? Station balnéaire huppée, sorte de Saint Tropez local. Belle mais envahie pour la foule, et la jet-set locale (et russe) en saison.
Bon, ben si le "local" de l'expression Saint-Tropez local veut dire "mauvais goût" pourquoi pas...

Nous sommes restés un peu moins de 24h à Budva... et ca nous a largement suffit. Budva, c'est un très long frond de mer (1 bon gros kilomètre) orné de transats, de parasols, de vendeurs plus ou moins ambulants, de manèges et de snacks et restaus... C'est aussi une vieille ville, réputée,
mais très décevante, surtout quand on vient de Dubrovnik. Bcp plus petite, beaucoup moins majestueuse, encore plus commerciale.
Budva, c'est aussi le royaume du mauvais goûts qui semble pourtant plaire aux touristes yougoslaves (pardon des balkans du sud, doit-on dire) et russes qui forment l'écrasante majorité de la faune locale. Les buildings de 5 ou 20 étages sont aussi moches que dépareillés. Certains immenses immeubles sont encore en construction, on ne peut pas mettre ça sur le dos du communisme. Et le mauvais goût, c'est aussi ces blondes péroxydées, aux shorts minimalistes
et au style des plus beaux bordels de Prague. C'est pas le plus génant mais bon... Et la vie nocturne pour laquelle nous étions venues ?
Revennez en saison : les bars en plein air sont carrément sympas mais ce n'est pas la teuf annoncée. Loin de là. Bref, à 1h et après une superbe victoire au Air Hockey, on part nous coucher... dégoûtés par la cote adriatique !

Lendemain, départ pour Petrovac et visite de quelques monastères environnants. C'est chiant, les paysages sont aussi beaux que les constructions récentes sont moches.
Ennervant. Petrovac, c'est moins pire que Budva en tout cas. Plus familial, moins "Benidorm like". Mais j'imagine que dans 10 ans, ca ne sera pas mieux. Vite messieurs les monténégrins, entrez dans l'Europe avec une bonne vieille loi littoral !


La péninsule du Lustica


Comme son nom l'indique, c'est une... Péninsule. Elle borde les gorges de Kotor (joyaux du Montenegro que nous visiteront en deuxième semaine) sur leur face sud.
Elle a la réputation d'être sauvage... et pour le coup nous ne serons pas déçus. Un peu fatigués par Dubrovnik l'internationale et la touristique nous partons à l'assault de
ce bout de terre de 20km sur 5... mais sacrément montagneux. Première halte, sur une longue place de sable fin, fréquentée uniquement par des
monténégrains. Sympa, bordée par des pins parasols. Mais bon, pleine de transats et de parasols comme un peu partout sur l'adriatique à priori. Relou.
Donc après un petit snack dégusté (c'est un bien grand mot... sommaire la bouffe) au bistrot du coin, on se hatte d'arpenter le petit chemin côtié, tracé avec tact et béton armé.
15mn après, nous voila sur de superbes criques, entre 2 mecs de 50 ballets à poils certes, mais dans un
spot sauvage et très jolie. Parfais pour des jumps de 4 mètres de haut ! Haut turquoise en veux tu en voilà... TRès bon spot pour les chercheurs de criques en tout cas.
La péninsule en est sans doute truffée mais son développement est assez limité aujourd'hui et peu d'endroits sont accessibles par la route. Pour l'instant... l'état monténégrin
serait en train de vendre une grande partie du territoire à une boîte égyptienne ! Ca sent le mauvais goût (on vous en reparlera !).

Et finalement, intrigué par le côté sauvage de la presque île, nous décidonde de trouver un endroit où y dormir. Après 45mn de caisse, sur des routes miniscules où le croisement
avec des voitures dans l'autre sens est quasi impossible, nous découvrons notre spot du soir (je ne vous parle pas de la plage d'en face, avec les 3 miss topless...) : une grande plage au bout du monde, mais
déservie la journée par des touristes en "boat trip" pour la journée. Ben là, c'était le soir et donc plutôt désert.
Ambiance de bout du monde : une chanson qui passe en boucle dans le bar, des chambres au fond d'un jardin d'un restaurant désaffecté... mais le spot est carrément sympa. Les gens aussi.
Même le père d'Hug qui nous raccompagne à notre chambre, complètement torché (lui, pas nous) en nous parlons en monténégrin sans les consomnes. Un peu chelou.

Bref, ambiance très sympa, soirée finie sur un ponton en espérant voir des bateaux clandestins ammenant de la coke de l'Albanie...

En tout cas, on recommande cette partie du Montenegro ! Sauvage, vertigineuse et belle. En bateau, ca doit être canon, en voiture, c'était canon.


mardi 8 juin 2010

Dubrovnik


Bon le départ fut un peu dur pour mois... quelques heures de sommeil légèrement alcoolisées la veille, ont quelques peu étourdies mes premières heures dans les balkans. Mais tout s'est parfaitement passé : retrouvailles avec PierreM et Charles à l'aéroport, vol à l'heure, voiture de loc dispo, trajet pour Dubronik (2h) sans encombre.

Et donc la première étape de notre séjour : Dubrovnik, la capitale Dalmate. La ville est dans un situation géographique superbe : paysages méditerranéens avec des montages qui se jettent littéralement dans la mer. La mer est d'un bleu turquoise superbe. L'urbanisation est assez réussie même si elle est massive. Mais Dubrovnik vaut surtout pour sa vieille ville : en étant péjoratif, on dirait que c'est une sorte de parc d'attraction délimitée par des remparts. En effet, tout est propre, splendide, beau à l'intérieur... Un peu trop pour être vrai ? Peut-être... En tt cas, on ne va pas gâcher notre plaisir : les bâtisses sont superbes, la ville construite sur la colinne est très agréable, le tourisme de masse bien que très présents, pas encore insupportable en juin. Bon et puis, un samedi soir à Dubrovnik, c'est quand même sympa ! Des bars en pleins airs, les gens (des locaux pour la plupart) qui se déplacent de bars en bars selon l'heure, des filles plutôt canons un peu partout. On a finit à 4h du mat, fin saouls dans une boîte de nuit remplies à rabord... Ca veut dire qu'on a apprécié l'ambiance, non ?

Mais vous pourrez voir sur les photos, Dubrovnik, c'est aussi un bar en bas des remparts complètement hallucinant, des plages correctes, des restos touristiques pas mauvais (moules poelées, poissons, pizzas...). Et une bonne bière locale. Ah, un peu truc pour ceux qui prévoient d'aller y faire un tour : privilégier les chambres chez l'habitant aux hôtels ! Meilleur marché, plus convivial et plus d'espace ! Même si notre hôte nous a réveillé en tambourinant sur la porte avec le tact d'un golgoth local.

Cliquez ici pour voir une partie des photos (ca met du temps à télécharger, pas sûr qu'elles passent toutes avant qu'on parte dîner !).

jeudi 3 juin 2010

J-2 avant le départ

Le grand départ approche... Le sac est presque bouclé. Le passeport est récupéré. Bon, tout n'est pas parfaitement ficellé mais c'est pas plus mal, ca laisse un minimum la place à l'improvisation.

Allez, demain soir de départ.

Samedi midi direction Roissy avec 20 kilos sur les épaules !